Une réserve naturelle

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Un billet de Philippe Leruth dans « L’Avenir » du 30 juillet 2015:

Réputée une des «plus belles de Flandre», la commune de Fourons prend des allures de «réserve naturelle» : elle ne compte plus que 4 083 habitants (2 069 hommes et 2 014 femmes), contre plus de 4 400, au moment des fusions, pour les six villages de l’entité, transférés contre leur gré au Limbourg en 1963. Au solde naturel s’ajoute en effet un solde migratoire également négatif : les jeunes Francophones, lassés, vont toujours s’établir dans les communes wallonnes voisines. Et désormais, des Hollandais (25 % de la population) âgés repartent pour les Pays-Bas.

« They will never forget »

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« They will never forget »

(Ils n’oublieront jamais)

 

Début septembre 1944, après plus de quatre longues années de terreur nazie, notre région, nos villes et villages sont libérés par les troupes américaines.

L’année prochaine verra certainement s’organiser dans tout le pays des manifestations de commémoration pour le 70ème anniversaire de la libération. 

Une date à retenir !

Cette année voit le 69ème anniversaire de nos libertés retrouvées. Dans ce cadre, nous vous proposons de vous souvenir de toutes celles et de tous ceux qui ont fait don de leur vie pour que nous soyons des citoyens libres aujourd’hui. Nous pensons plus particulièrement aux jeunes soldats des troupes US qui ont perdu la vie dans ces âpres combats de 1944-1945.

Bon nombre d’entre eux sont restés sur notre sol et reposent dans les cimetières américains de notre région ; Neuville-en-Condroz et Henri-Chapelle.

Dès le lendemain de la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945, de nombreux citoyens reconnaissants ont décidé d’adopter des tombes de soldats tombés au combat. Le mouvement d’adoption des tombes était né.

Depuis lors, de plus en plus de citoyens reconnaissants posent ce geste civique d’adoption. Depuis plus de vingt ans, l’association « Le Briscard », a décidé de donner un éclat particulier à cette pratique en organisant à chaque mi-septembre une cérémonie officielle de remise de certificats d’adoption dans les cimetières américains.

George Ciampa, vétéran de la deuxième guerre mondiale faisait partie en 1944-45 de la « brigade d’enterrement » de l’armée US (607th graves registration company).  Il a mis en terre de nombreux jeunes soldats, la plupart âgés de vingt ans, comme lui, dans les cimetières temporaires qui pour certains sont devenus définitifs après la guerre.

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Subir une humiliation complète.

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Ceux qui boivent du vin (avec modération, bien sûr), savent qu’au fond des bouteilles, on peut trouver un dépôt spécifique des boissons fermentées, la lie.
Si une bouteille est bue jusqu’à la lie, c’est donc qu’elle a été complètement vidée.

Ceux (et certains font aussi partie de la catégorie précédente) qui aiment passer une partie de leur dimanche matin à l’église, savent que le calice est cette coupe, ce récipient dans lequel le curé verse le vin de messe qu’il se fait ensuite un devoir de consommer intégralement ; donc jusqu’à la lie, si jamais il en a versé un peu avec le précieux liquide.

L’image de la complétude est ainsi facile à comprendre. Mais pourquoi cette notion de souffrance ou d’humiliation ?

Dans la langue de l’Église, le mot ‘calice’ (qui vient du latin ‘calix’ et désignait une coupe, un vase à boire) désignait la Passion[1] ou le sang du Christ.
Mais surtout, il représentait aussi la colère de Dieu, un châtiment déjà pénible à subir, comme chacun le sait, mais qui devenait réellement insupportable s’il fallait en plus le « vider jusqu’à la lie ».

Au milieu du XVIIe siècle, par extension, le calice désignait une épreuve cruelle. Et de là est née l’expression à la fin du même siècle.

Voilà ce qu’évoque pour nous l’invitation reçue cette semaine pour le petit déjeuner royal (vu son prix payé par la commune) le 1er septembre prochain.

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Illégal ou – of illegaal

« L’Avenir » de ce samedi relate l’incident survenu au conseil communal du jeudi 23 mai 2013:

Wynants.jpgÉlu au conseil communal de Fourons, Armel Wynants joue volontiers au chat et à la souris – ou à kat en muis ? – avec la majorité Voerbelangen : les votes de Grégory Happart sont systématiquement déclarés nuls, parce qu’il les ponctue d’un «oui» ou un «non» en français ?  

Dernièrement, l’ex commissaire d’arrondissement-adjoint a provoqué l’annulation d’un de ses votes, légalement commenté ennéerlandais. Échaudé, Jean Duijsens n’a su que penser, jeudi, en l’entendant, assortir un de ses votes d’un…« Tak» : comme TaalAktie Komiteel «Cela signifie oui, en polonais» a précisé le trublion. Et le président du conseil fouronnais n’a pu juger à la lon­gueur du «a», censée faire foi, si Armel Wynants avait qualifié un autre vote d’«illégal» ou d’«ille-gaal». 

De quoi inciter le facétieux perturbateur à la récidive ?

Nombreux lecteurs sur mes blogs

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Le compteur du blog fouronnais de « La Meuse » a déjà enregistré plus de 26.000 visites depuis le 11 mai 2012. Ce là que vous trouverez les informations que vous cherchez concernant les Fourons.

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« La Meuse » m’a aussi permis d’animer un blog pour Aubel. Son compteur n’a démarré que le 1er juillet 2012 et il affiche aussi déjà plus de 16.000 visites.

Charles Aznavour

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Huub Broers écrit qu’il a entendu Charles Aznavour  dire sur la Une : « Il faut se plonger dans la langue et la culture où on va vivre. »

A Rémersdael, toute la vie sociale se faisait en français jusqu’il y a quelques années: faire-part, invitations, toutes boîtes, etc. A tel point que l’église s’est même mise au diapason. 

Alors je me demande pourquoi depuis quelques temps et l’arrivée de quelques nouveaux habitants cela a commencé à changer. Pourquoi ces nouveaux habitants ne se sont-ils pas adaptés, à l’exception remarquable de notre Roy du Tir et de son épouse, à la langue véhiculaire des indigènes?