Broers = champion !

Champion du double langage.

Dans la brochure "votre commune" distribuée à l’occasion de l’enquête publique en vue du changement des noms de rues, il écrit:

"Cette opération d’envergure et, nous en convenons également, bien ennuyeuse, est donc indispensable afin de permettre aux autres de nous trouver plus facilement. Tout ceci ne cache aucun message politique."

Et en néerlandais: Een politieke boodschap zit hier niet achter.

Alors que, un mois plus tôt, lorsqu’il a annoncé l’opération à ses amis de la presse flamande, il s’agissait de flamandiser les noms des rues.

rues

Ce n’est pas une opération politique, cela?

6 réflexions sur « Broers = champion ! »

  1. Je n’avais même pas encore vu ce titre qui n’est pas le mien. Comme tu le sais, les journalistes essaient de faire vendre. Pas de double langage donc. Ce ne sont pas mes mots.

  2. Oude toponiemen gebruiken als straatnaam is best maar ik ben voor een taaleigen spelling, dus niet de Franse of de Nederlandse, en zeker niet voor een Nederlandse vertaling. Daarbij acht ik de toevoeging rue en straat nodig.

    En waarom zou ik mijn mening niet mogen geven, meneer de burgemeester? Omdat ik niet meer in Voeren in de Kastanjeboomstraat woon?

    Ik woon nu in de Alex. Schaepkensstraat en weet u, meneer de burgemeester, wie Alex. Schaepkens was? Nu, ik weet het wel en al heel lang. Zelfs al voordat ik naar hier verhuisde. A.Schaepkens was ergens in de 19de eeuw de oprichter en eerste voorzitter van ‘t huidige LGOG, toen nog een historische genootschap met een Franse naam. En ik heb ook zo’n duisterbruin vermoeden wie dat zo allemaal geregeld heeft. In Europees verband een partijgenoot van u en tegenwoordig, nadat hij hier uit de politiek gekieperd is, weer directeur van de school van mijn dochter. Heeft hij mij toendertijd misschien willen zeggen, zonder voor dit soort machtsmiddelen terug te schrikken, dat hij meent dat Voeren net als dat historisch Genootschap Nederlandstalig gaat worden? ‘t Is toch allerhand, niewaar, wat men met straatnamen allemaal meent te moeten uitvreten! U, meneer de burgemeesr, komt wat mij betreft nog maar pas kijken als het gaat om de politiek die met straatnamen bedreven wordt. Maar dat alles wat u doet politiek is, is niet vreemd: u bent namelijk een professioneel politicus.
    En ik niet!

  3. Champion pour nier l’évidence…
    J’espérais quand même voir une excuse un peu plus élaborée que cela…
    Si ce ne sont pas vos mots et que vous estimez que la vérité a été bafouée par le journaliste, je présume que vous avez déjà marqué votre mécontentement de manière virulente puisqu’il s’agit quand même là de votre réputation… Si vous avez dit « réorganisation » et que le journaliste a compris « flamandisation » il vaudrait mieux ne plus parler aux journalistes du standaard, qui sait ce qu’ils pourraient faire croire à votre sujet…

  4. Je trouve qu’il l’a bien fait. Avant, il y avait six rues avec le même nom… Weesterweg ou Chemin de Warsage, je m’en fous. Ce n’est pas nécessaire d’être si anti-flamand. La plupart des Limbourgeois que je connais sont très sympas!

  5. « Les journalistes essaient de faire vendre »: ce n’est pas tout à fait exact: nos éditeurs veulent vendre les journaux; et les journalistes professionnels, que j’ai présidés pendant dix ans en Belgique et dont je reste le vice-président européen, se battent contre la « marchandisation » de l’information. La lutte est difficile et le résultat incertain.
    Cela dit, les journalistes écrivent pour être lus, et on leur demande, à juste titre, des titres d’articles « accrocheurs », qui attirent l’attention sur l’information en en mettant en exergue le « message essentiel ». C’est ce qu’on apprend dans toutes les écoles de journalisme.
    S’il y a donc erreur, ou faute, il faut en réclamer la rectification: les journalistes y sont déontologiquement tenus.

  6. Cher « Philochar »,
    Les journalistes dont Huub parlait le 14 août ne sont que ces correspondants fouronnais flamands chargés d’écrire régulièrement (il n’arrivent pas au rythme quotidien demandé) un article (disons un petit billet) pour attirer le lecteur flamand.
    Ce sont des militants et ils ont la déontologie des militants, pas celle des journalistes professionnels comme toi.
    Comme militants, il leur arrive de dévoiler des vérités que le grand chef ne voulait pas nécessairement laisser passer, comme cette « flamandisation » des noms de rues, qui n’en serait pas une.

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