Vrai western: caravane de calèches arrêtée par le shérif

 

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Ce jour de Pentecôte, deux groupes de conducteurs de calèches se promenaient à Fouron-le-Comte. Le premier rue de Warsage sans problème avec 7 ou 8 calèches. Le second, de même dimension, s’est vu arrêté par un riverain que d’aucuns appellent le F… mais qui ici jouait au shérif. Il s’est précipité vers le cheval qu’il a tenu en affirmant au conducteur qu’ils n’avaient pas d’autorisation pour circuler en groupe.

 C’est M. X. qui menait la troupe et qui a vu brusquement un énergumène foncer vers son cheval et l’arrêter (apparemment c’était du côté de Mennekesput). Il ne s’est pas présenté et M. X. a fait claquer son fouet sur le cheval qui est parti. Le shérif a été obligé de le lâcher mais, le shérif après quelques mots aimables qu’on devine, s’est précipité dans sa voiture et est parti se mettre en travers de la route un peu plus loin tout en appelant la police locale qui est arrivée peu après toutes sirènes hurlantes.

 Là a commencé l' »entretien ». Il a dit (en français) « C’est moi le chef ici. Vous avez besoin de mon autorisation pour passer en groupe dans la commune de Fourons ». M. X. lui a répondu : qui êtes-vous?  Le shérif a répondu: « Je suis le bourgmestre et le chef de la police. M. X. a répliqué: « Je connais les lois aussi et nous sommes parfaitement en règle. D’ailleurs derrière nous il y a un panneau où les chevaux sont mentionnés comme autorisés comme les véhicules agricoles et les piétons et cyclistes. C’est vous qui êtes un inconscient car si dans le virage à l’arrière une voiture fonce dans la colonne, ce sera de votre faute. « 

A ce moment on commençait à entendre les sirènes des policiers fouronnais que le shérif avait appelés. Assez étonnamment, après l’argument de l’inconscience par rapport aux voitures à l’arrière de la colonne, le shérif a déplacé sa voiture et la colonne est repartie sans attendre l’arrivée des policiers fouronnais qu’elle n’a jamais vus.

Le règlement de police qui mentionnerait cette obligation de faire une demande pour se promener avec 7 ou 8 calèches ne figure pas sur le site Fourons.be. Par contre y figure une invitation à tout organisateur d' »événement » à remplir un formulaire de demande d’autorisation.

Ce sont des abus de droit.

La commune n’a d’autorisation à donner que pour des manifestations sur la voie publique susceptibles de perturber l’ordre public et non pour une randonnée privée par un groupe de 7 ou 8 calèches qui ne pourrait perturber l’ordre public.


4 réflexions sur « Vrai western: caravane de calèches arrêtée par le shérif »

  1. Que le menteur-policier ose se présenter chez moi et qu’il ose dire par où il passait d’abord. Et puis, les banderoles mises à tant d’endroits n’ont pas encore été enlevées. C’est beau et régulier??

  2. N’oublie pas qu’il y avait au moins deux groupes de cavaliers ce jour-là. Sais-tu qui a placé et abandonné ces banderoles? Je suppose que, dans ce cas, tu pourrais le faire verbaliser.

  3. Dommage que M. le Bourgmestre ne soit pas aussi prompt à faire respecter les limitations de vitesse sur le territoire de la commune, traversée allègrement chaque jour par un nombre incalculable de malades du volant qui confondent certaines routes avec des autoroutes (ex. : Rue de Battice).

  4. M’étant encore promené hier sur le territoire de Fouron-le-Comte, j’ai constaté la présence de floches en plastique qui auraient été accrochées à différents endroits par les organisateurs de cette randonnée de calèches. Je dois avouer que le bourgmestre a raison de dire que c’est extrêmement laid et qu’il a raison de vouloir leur imposer de nettoyer cela.
    Par ailleurs, je rappelle que les commentaires anonymes ne sont pas acceptés.

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