La Belgique à l’Onu contre les discriminations ? Les francophones de Flandre se pincent

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La Coalition des francophones de Flandre entend faire reconnaître les siens comme une minorité nationale. Ce qu’elle n’a toujours pas réussi à faire… surtout parce que la Flandre refuse obstinément de ratifier la convention-cadre sur les minorités nationales. C’est donc avec un certain étonnement qu’ils ont pris connaissance de déclarations prononcées lors du coup d’envoi de la campagne belge pour siéger au conseil de sécurité de l’Onu (lire ci-contre). Etonnement lorsque Didier Reynders prétend à l’Onu que « les premières priorités du Royaume sont le respect et la promotion des droits de l’homme ». Etonnement encore quand la reine Mathilde met en avant « la lutte contre les discriminations ». « Il faut rappeler », précise Edgar Fonck, cheville-ouvrière de la coordination, que « la Belgique n’a toujours pas ratifié le protocole 12 visant à lutter contre toute forme de discrimination; qu’elle ne s’est toujours pas dotée d’un Institut national des droits de l’homme et qu’elle n’a toujours pas ratifié la convention-cadre pour la protection des minorités nationales ».

(Dans « La Libre Belgique » du 13 juillet 2016)

Une réserve naturelle

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Un billet de Philippe Leruth dans « L’Avenir » du 30 juillet 2015:

Réputée une des «plus belles de Flandre», la commune de Fourons prend des allures de «réserve naturelle» : elle ne compte plus que 4 083 habitants (2 069 hommes et 2 014 femmes), contre plus de 4 400, au moment des fusions, pour les six villages de l’entité, transférés contre leur gré au Limbourg en 1963. Au solde naturel s’ajoute en effet un solde migratoire également négatif : les jeunes Francophones, lassés, vont toujours s’établir dans les communes wallonnes voisines. Et désormais, des Hollandais (25 % de la population) âgés repartent pour les Pays-Bas.

Ronin comme Scapin: la galère?

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Des « Fourberies de Scapin », une réplique est passée non seulement à la postérité mais aussi dans le langage populaire : « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » (la galère turque où Léandre est retenu prisonnier), que l’on retrouve jusque dans l’expression triviale « Quelle galère ! ». Pour les contemporains, cette phrase avait un sel tout particulier puisqu’il s’agissait d’une moquerie à peine déguisée à l’endroit du « Père Vincent » (connu aujourd’hui sous le nom de « Saint Vincent de Paul »), proche des jansénistes, prêtre catholique français renommé pour sa charité, qu’il exerça notamment auprès des galériens – dont il était aumônier. La référence à « qu’allait-il faire dans cette galère », au-delà du fait que le père Vincent était aumônier des galériens, se référait surtout aux conditions rocambolesques de la capture du Père Vincent, encore jeune, par les pirates en Méditerranée, et par les conditions ensuite de son évasion… histoire que les contemporains, dont Molière, avaient peine à croire. (Extrait de WikiPedia).