Quand Benoît Houbiers reçoit une réponse favorable du (de la) ministre flamand(e) des affaires intérieures

En sa séance du 24 octobre 2019, la Commission permanente de Contrôle linguistique (CPCL), siégeant sections réunies, a examiné une plainte déposée par Benoît Houbiers, citoyen francophone, domicilié dans la commune des Fourons, relative à l’envoi de courriers rédigés exclusivement en néerlandais en réponse à son courrier rédigé en français par Madame la Présidente du Bureau de vote principal des Fourons. Le plaignant avait rédigé un courrier le 19 septembre 2018 afin que la liste de la composition des bureaux de vote lui soit transmise. Madame la Présidente du Bureau de vote principal des Fourons, par ailleurs Juge de Paix de Tongres, lui a répondu dans des courriers datés du 26 septembre 2018 et du 1er octobre 2018 exclusivement en néerlandais. Les enveloppes qui contenaient ces courriers étaient eux aussi imprimés exclusivement en néerlandais.

Dans une lettre datée du 1er février 2019, le (la?) ministre flamand(e) de l’Administration intérieure a communiqué le point de vue suivant : (traduction)
«(…)
Il s’agit en l’occurrence de rapports avec un particulier et plus précisément d’une communication entre le juge de paix et un habitant de la commune de Fourons. A la lumière de ce qui précède et sur la base des informations que vous m’avez fournies, je pense que la juge de paix aurait dû répondre en français au plaignant. En posant sa question en français, le plaignant a clairement indiqué sa préférence linguistique. La juge de paix, à qui s’applique les LLC, aurait dû répondre au plaignant en français en tenant compte de cette préférence. »

Quand cette lettre a été rédigée, Lisbeth Homans (N-VA) était encore la ministre compétente. Elle a donc signé ce point de vue en contradiction complète avec les instructions (illégales) qu’elle a elle-même signées quelques semaines avant les élections.

On lira aussi dans ce dossier que Mme Rita Struyf, Juge de Paix de Tongres, a essayé différents arguments qui ont été tous ignorés par la Commission permanente de Contrôle linguistique.

Eddy Seynaeve, un flic de la BSR sympathiquement connu aux Fourons

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Photo du journal « Le Jour – L’Avenir » du 4 mai 2017

Noces de diamant des époux Seynaeve, à Stembert

Edelhart, dit Eddy, Seynaeve est né à Adegem le 25 avril 1936. Marie-Thérèse Smets est née à Andrimont le 4 janvier 1934. Ils se sont rencontrés au début de l’année 1955 lors d’un thé dansant au Chalet du Vélodrome d’Ensival pour s’unir le 27 avril 1957.
Trois enfants, Jean-Michel (décédé à 22 ans), Marie-Christine et Georges, sont nés de leur union. Ceux-ci ont donné dix petits enfants et deux arrières petits enfants. Eddy a fait carrière à la gendarmerie pour finir à la BSR de Verviers. Son épouse a été, notamment, standardiste à l’OTAN.

Dans les années 80, Eddy Seynaeve était régulièrement de service aux Fourons. Il était l’interlocuteur de l’Action fouronnaise et servait parfois de rempart protecteur contre les fachos de la Gendarmerie flamande.