Ech kal och Plat

 

La valeur de notre langue régionale

Ech_kal_och_Plat.jpg

Ech kal och Plat – Cette devise se répand dans notre région depuis plus d’une décennie. Ceux qui craindraient qu’elle puisse propager un quelconque apartheid ont mal compris l’objectif. Les adeptes de notre patois régional ne sont nullement exclusivistes. Ils savent et ils soulignent (par le och en italique) que le dialecte ancestral doit rester une des langues potentielles de notre vie sociale et culturelle – tout comme chez nos voisins au Grand-Duché de Luxembourg ou dans la province de Limbourg aux Pays-Bas. Or, il est établi qu’une forme plus ancienne de notre dialecte était la langue maternelle de Charlemagne, bâtisseur de l’Europe à autant d’égards. Son biographe Einhard confirme qu’il fit rédiger une grammaire et rassembler la littérature de sa langue. En outre, il ne faut pas ignorer que pendant des siècles et jusque vers 1600 (avènement de la langue de Luther) un système normalisé était la scripta des administrations et de la diplomatie des territoires entre Meuse et Rhin. Actuellement encore, le fait est que seule cette langue ancestrale, riche de ses variantes diverses, soignée par nos auteurs locaux et promue par nos troupes de théâtre, est capable de remplir sans heurts la fonction de médium international par-delà les Trois Bornes. Langue a-politique commune à la région entre Maastricht, Aix-la-Chapelle et Liège, notre dialecte francique carolingien a la vocation de servir à la fois de pont eurégional et de fondement du plurilinguisme, dont il a été le garant, p. ex. à Aubel, durant autant de siècles avant 1914.

Extrait de « De Balaade van de Moresender Brök » de Leo Wintgens – HELIOS & OBELIT (Cahiers de Linguistique), Montzen, 2004.

Dans ce livre, Leo Wintgens a publié un poème en langue régionale concernant Rémersdael (Rémeschdel). Je l’ai illustré pèle-mèle avec quelques photos sélectionnées sur mon disque dur.

Par ailleurs, OBELIT et HELIOS ont publié en 2010 un livre concernant un curiosité régionale et européenne: Moresnet Neutre.

 

Moresnet_Neutre.jpg

Vous pouvez obtenir ce volume (304 pp. A4, rédigé en 5 langues, richement ill.) en versant la somme de 39,90 EUR + 7,20  EUR de port au compte d’OBELIT  731-0021321-53.

 

 


 

7 réflexions sur « Ech kal och Plat »

  1. Une forme de Platt Deutsch .. du Limbourgeois ..
    Un flamand que les gens des Flandres ne comprennent pas ..
    Bon année 2011 car nous en aurons besoin
    Amicalement,

  2. Bitste luij ,
    ze lierde Vlaamsch i gen schowl en kalde plat onderee dit wor het echte Rimeschel va vreuger.
    Om zich ene gooje Belgijer te zieje begosse ze Frans te kalle .
    Duideleker kin het neet zieje.
    Alvast bitste Neujaers wunsche en vreij veur iederee ondanks wat der minsch deengkt ,
    William

  3. Bitste luij ,
    ze lierde Vlaamsch i gen schowl en kalde plat onderee dit wor het echte Rimeschel va vreuger.
    Om zich ene gooje Belgijer te zieje begosse ze Frans te kalle .
    Duideleker kin het neet zieje.
    Alvast bitste Neujaers wunsche en vreij veur iederee ondanks wat der minsch deengkt ,
    William

  4. William Nyssen, conseiller communal Voerbelangen, prince carnaval comme nous l’appelons, essaie de s’introduire sur ce blog pour y laisser un commentaire. Voici son texte:
    « Bitste luij , ze lierde Vlaamsch i gen schowl en kalde plat onderee dit wor het echte Rimeschel va vreuger. Om zich ene gooje Belgijer te zieje begosse ze Frans te kalle . Duideleker kin het neet zieje. Alvast bitste Neujaers wunsche en vreij veur iederee ondanks wat der minsch deengkt , William »
    Moi, je regrette que l’assassinat de notre langue régionale par ceux qui ont voulu l’assimiler au flamand. En faisant cela, les flamingants ont signé l’acte de mort de notre langue régionale partout où cette assimilation représentait un danger pour les gens. C’est donc effectivement le cas aux Fourons, à Aubel et à Welkenraedt, par exemple.
    Lorsque les copains de William vont assister à des spectacles de théâtre en patois dans les villages plombimontois, il ne le font pas pour soutenir le Plat, mais pour faire de la propagande flamande. Chers amis du théâtre en Plat, méfiez-vous de ces supporters dangereux. La frontière du Plat a une autre signification pour eux et vous savez qu’ils sont adeptes du droit du sol.
    Et quand William nous souhaite la paix, j’ai des doutes. Quand je le vois, au conseil communal des Fourons, se moquer de nos amis conseillers francophones incapables de s’exprimer en néerlandais, je pense que son attitude n’est pas le meilleur témoignage d’une vraie volonté de paix.
    Et pourtant, s’il faut en croire le célèbre Professeur Baerten de la V.U.B., William est un « Wallon de Henri-Chapelle » par sa mère. Baerten dit en effet de Victor Taeter (conseiller communal à Rémersdael de 1971 à 1976) qu’il est un importé « Wallon de Henri-Chapelle » et Victor est le frère de la maman de William.

  5. William Nyssen, conseiller communal Voerbelangen, prince carnaval comme nous l’appelons, essaie de s’introduire sur ce blog pour y laisser un commentaire. Voici son texte:
    « Bitste luij , ze lierde Vlaamsch i gen schowl en kalde plat onderee dit wor het echte Rimeschel va vreuger. Om zich ene gooje Belgijer te zieje begosse ze Frans te kalle . Duideleker kin het neet zieje. Alvast bitste Neujaers wunsche en vreij veur iederee ondanks wat der minsch deengkt , William »
    Moi, je regrette l’assassinat de notre langue régionale par ceux qui ont voulu l’assimiler au flamand. En faisant cela, les flamingants ont signé l’acte de mort de notre langue régionale partout où cette assimilation représentait un danger pour les gens. C’est donc effectivement le cas aux Fourons, à Aubel et à Welkenraedt, par exemple.
    Lorsque les copains de William vont assister à des spectacles de théâtre en patois dans les villages plombimontois, il ne le font pas pour soutenir le Plat, mais pour faire de la propagande flamande. Chers amis du théâtre en Plat, méfiez-vous de ces supporters dangereux. La frontière du Plat a une autre signification pour eux et vous savez qu’ils sont adeptes du droit du sol.
    Et quand William nous souhaite la paix, j’ai des doutes. Quand je le vois, au conseil communal des Fourons, se moquer de nos amis conseillers francophones incapables de s’exprimer en néerlandais, je pense que son attitude n’est pas le meilleur témoignage d’une vraie volonté de paix.
    Et pourtant, s’il faut en croire le célèbre Professeur Baerten de la V.U.B., William est un « Wallon de Henri-Chapelle » par sa mère. Baerten dit en effet de Victor Taeter (conseiller communal à Rémersdael de 1971 à 1976) qu’il est un importé « Wallon de Henri-Chapelle » et Victor est le frère de la maman de William.

  6. Beste ,
    de waarheid kwetst blijkbaar !!!
    Maak je maar niet ongerust ,ik respecteer de taalgrens volkomen zoals ze momenteel is vast gelegd.
    Dat niet niet weg dat ik zoals de auteur van deze video wel contacten leg met mensen over lands- en taalgrens heen in ons Limburgs dialect.
    Wat zijn we in deze wereld nog met slechts 1 taal en past het niet zoals je nastreeft om een taal op te dringen !
    Verruim je geest , het zal je intellect en je doen en laten goed doen.
    Samen met mijn vele vrienden over de grenzen heen ook in Wallonië, ,
    een vredevol 2011!!

  7. Le « Plat » dont on parle ici n’est pas le « Limburgs dialect » dont parle William Nyssen.
    Comme l’indique la présentation ci-dessus le « Plat » est une langue a-politique commune à la région entre Maastricht, Aix-la-Chapelle et Liège. Rien à voir donc avec le Limbourgeois de Hasselt et environs.
    Et, que William le sache bien, je lutterai toujours contre cette frontière linguistique telle qu’elle a été fixée par un vote d’une majorité flamande contre une majorité francophone au Parlement belge en 1962.

Les commentaires sont fermés.