Le site internet communal est nul… et encore moins!

Voici la page principale du site communal fouronnais (et elle est identique en néerlandais):

site_Fourons

Aucune information sur la page d’accueil. Si vous allez plus loin dans le site, vous trouverez des informations, mais elles sont parfois largement dépassées:

– Hilde Clerx est toujours receveur régional…

– Hanne Mengels est toujours fonctionnaire en développement durable (c’est son occupation à la commune des Fourons qui n’a pas été durable!)…

– la dernière séance du conseil communal a eu lieu le 23 août 2007 !

Mais rien d’intéressant et d’utile.  Comme l’écrit Michaël Henen ailleurs: « on communique quand, Meneer goed bestuur ? »

Il y aurait pourtant des choses à communiquer à la population, comme l’augmentation de 50 % des sacs poubelles à partir du 1er janvier 2009 que la majorité du conseil communal a votée ce mercredi 1er octobre 2008.

Et puis, notre administration communale pourrait aussi montrer à quel point elle applique la législation linguistique dans ses communications (un site internet sert à cela, n’est-ce-pas?). Elle remplacerait « Dorpstraat 67 » et « Kerkplein 216 », par exemple, sur son site en langue française par les dénominations francophones de ces rues, comme l’impose la jurisprudence de la Commission permanente de Contrôle linguistique.

Le feu chez Dewael?

Dewael_P

Dans un article de La Libre Belgique du 25 septembre 2008, je lis ceci, sous la signature de Roland Planchar:

Dewael

Toute la Flandre (et d’autres) a ri de Jean-Marie Happart qui avait signé un contrat, tout en reconnaissant ne pas l’avoir lu…

Voilà que le Ministre de l’Intérieur fait le même aveu: il ne lit pas tout ce qu’on lui fait signer.

Il n’a peut-être pas lu non plus la décision de créer un poste avancé des pompiers de Bilzen à la Schietekamer à Fouron-le-Comte. A vérifier d’urgence.

Une autre piste pour éviter ces calamiteux poste avancé, ce serait bien sûr la démission de ce ministre. L’espoir fait vivre.

Un témoignage de Vilvorde.

Il faut se battre pour ne pas arriver à cette situation-là. Broers et ses disciples nous y conduisent pourtant.

 

Tous les votes que je fais en langue française durant les conseils communaux de Vilvorde depuis 1987, suite à une directive du ministre flamand de l’époque, J.PEDE, sont actés ‘ongeldig’A ce jour, en septembre 2008, c’est le 223ème conseil communal où nos votes sont actés ‘ongeldig’ (non valable) et parfois même ils actent accord à l’unanimité alors que j’ai voté contre en langue française. Quid de la démocratie?? et que deviendrons-nous s’il y a la scission de BHV?? A noter que depuis mon premier conseil communal, élu à

Vilvorde en 1976, en séance, j’ai constamment subi les hurlements,  insultes et menaces de mort lorsque je m’exprimais en langue française par respect pour mes électeurs.


Je répète à chaque conseil communal de Vilvorde depuis plus de 30 ans que selon l’art. 30 de la Constitution belge, sauf pour les actes de l’autorité publique et pour autant qu’il y ait une loi, « les francophones qui ne font pas des actes d’autorité publique ont le droit de s’exprimer en langue française en région flamande, dans toute la Belgique et même en conseil communal ou autres à Vilvorde ».


A noter que le Wooncode est en pleine application à Vilvorde a tel point qu’il y est interdit à un francophone n’ayant pas un diplôme d’étude néerlandais, d’y habiter, d’y avoir son domicile, d’y acheter ou de louer une habitation sociale, d’y acheter un terrain communal et lorsqu’il est acheté par un promoteur, il a l’obligation de vendre les appartements ou les maisons qu’il y aura construits uniquement à des néerlandophones  sous le contrôle du Collège des Bourgmestre et Echevins de Vilvorde. Interdiction aux commerçants de s’exprimer ou de publier des prospectus en français. ASBL et sport réservés aux néerlandophones  etc.

 

                                           EUGENE MESSEMAEKERS

                                Conseiller communal FDF de Vilvorde depuis 31 ans.

Une amende pour tous? Ou spéciale pour francophones?

Dès le 1er septembre, les nouveaux arrivants en Flandre qui rechigneraient à suivre un parcours « d’intégration citoyenne » pourront écoper d’amendes administratives allant de 50 à 5.000 euros. Tous les nouveaux arrivants non européens majeurs qui n’ont pas plus de 65 ans et qui viennent s’installer en Flandre doivent obligatoirement suivre une formation à l’intégration. Dans le cas contraire, ils risquent une amende administrative, par exemple s’ils ne se présentent pas au bureau d’accueil ou s’ils refusent l’établissement ou la signature d’un contrat d’intégration. Ce système d’amendes sera opérationnel le 1er septembre, une fois que les cours d’orientation sociale et de néerlandais auront repris.

Cela ne s’applique donc pas aux ressortissants de Bulgarie, Roumanie, Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Slovaquie, Slovénie et République tchèque. Mais cela s’applique à tous ces étrangers qui parleraient déjà une de nos autres langues nationales, l’allemand ou le français.

Ou, soyons encore plus précis, cela s’applique à tous les francophones d’Afrique.

Compris?

La faute de Paul Vaute

En début de cette semaine, Paul Vaute, le chef d’édition de la Gazette de Liège, a ironisé sur une faute de frappe que j’avais commise dans la résolution envoyée depuis Québec: j’y avais écrit qu’il fallait appuyer les revendications de l’Action fouronnaise pour la protection de la protection de la minorité francophone des Fourons.

Il y avait effectivement une « protection » de trop, mais était-ce si grave? Les négociateurs n’ont-ils pas déjà plusieurs fois bétonné les facilités et on constate encore toujours de nouvelles lézardes. Alors pourquoi pas une double protection?

Mais, cher Monsieur Vaute, quand on se veut donneur de leçons, il ne faut pas faire de faute soi-même. Lorsque vous écrivez que la majorité va être renversée dans la cité de Saint-Remacle, vous confondez Malmedy et Stavelot. Inutile de vous dire que, pour les gens du coin, c’est une grosse faute!

Mais je ne vous en veux pas de m’avoir taquiné car c’est peut-être grâce à ma faute de frappe que vous avez fait écho à une résolution de l’Action fouronnaise. La « Gazette de Liège » n’est en effet plus ce qu’elle était en 1962-1963. Je me rappelle de la première page de la « Gazette de Liège » du 2 septembre 1963: une page entière consacrée aux Fourons. Maintenant, pour avoir droit à une moquerie en 5 lignes, il faut faire une faute de frappe.

Navagne !

Lorsque le conseil communal a discuté des noms de rues, la majorité Voerbelangen ne proposait que « SCHANSWEG » pour ce chemin de Mouland et il ne nous a jamais été possible de savoir si la traduction « CHEMIN DE NAVAGNE » serait acceptée.

Surprise dans ETALAGE de cette semaine, le collège des bourgmestre et échevins de Eijsden (NL) a adopté le nom « NAVAGNE »:

Navagne

Bravo à Eijsden. Voilà au moins la preuve d’une certaine ouverture d’esprit (qu’on n’a pas chez VOERBELANGEN, mais faut-il le rappeler?).

Résolution de Québec

Résolution concernant LES FOURONS

La XVIIème Conférence des Peuples de Langue française, réunie à Québec du 14 au 16 août 2008, à l’occasion du 400ème anniversaire de la Ville de Québec et de la fondation de la Nouvelle France,

Ayant entendu le rapport présenté par Jean-Louis Xhonneux, secrétaire général de l’Action fouronnaise, relatant les brimades subies par la population francophone fouronnaise et par les élus francophones des Fourons,

Ayant aussi entendu de remarquables exposés concernant les lois linguistiques en vigueur au Québec et ailleurs,

Appuie les revendications de l’Action fouronnaise pour la protection de la minorité francophone des Fourons,

Exige que la commune des Fourons soit soustraite au territoire de la Flandre parce cette commune a été rattachée à la Flandre par un vote d’une majorité de parlementaires flamands contre une majorité de parlementaires wallons et francophones, sans tenir compte de la volonté de la population,

Appuie les mandataires politiques fouronnais confrontés à l’intolérance de la majorité communale,

Demande à la Région wallonne et à la Communauté française Wallonie-Bruxelles de veiller aux intérêts des francophones fouronnais.

 

Quebec_20080815_0172

L’occasion de montrer notre drapeau le 15 août à la fête des Acadiens dans le port de Québec, avec, à l’avant-plan quelques personnalités de choix: Nicole B. Madore, présidente de la Société nationale des Québecois et Québecoises de la Capitale, Chantal Trottier, présidente du Mouvement national des Québecois et Québecoises, Joseph Rivolin, vice-président de l’Union Valdôtaine, Gilles Duceppe, chef du Bloc québecois, Joël Lachat, président du Mouvement autonomiste jurassien, Pauline Marois, présidente du Parti québecois.

 

Le retour de la terre?

 

Jamais, les habitants de Schophem n’avaient connu des coulées de terre comme ces dernières semaines. Ce grave problème a même été évoqué au conseil communal des Fourons de ce jeudi 17 juillet.

Prétendant que Nico Droeven avait tort d’accuser les travaux pharaoniques de construction d’une piste cyclable, le bourgmestre Broers a dit que la piste cyclable n’était pas construite à Schophem et qu’elle y empruntait un chemin existant déjà au Moyen-Age. Ce chemin a donc été bétonné et la boue et l’eau s’y écoulent plus facilement que dans un chemin creux, évidemment.

Montrant sa grande connaissance du dossier, le bourgmestre avait même affirmé qu’il suffisait de marcher un peu pour constater que la terre venait en fait de Warsage.

Comme d’habitude, la majorité flamande n’a pas voulu écouter l’hypothèse de Grégory Happart, mais Grégory avait peut-être raison et les satellites pourraient le  confirmer.

 

Schophem

 

La quantité phénoménale de terres déplacées pour la piste cyclable a été conduite et déchargée sur la piste de motocross de Warsage. Ce tas de terre meuble est donc tout disposé à couler en cas de forte chute de pluie.

 

Et la terre déposée artificiellement un peu plus haut est déjà de retour à Schophem. C’est la loi de la nature!

 

 

 

Citoyens d’honneur des Fourons

Le 22 août 2002, le conseil communal des Fourons  décidait à l’unanimité de donner le titre de citoyenne d’honneur des Fourons à Ingrid Bétancourt. L’initiative avait été lancée par Marc Tarabella, bourgmestre d’Anthisnes, et des dizaines de communes wallonnes avaient suivi, 158 au total pour la Belgique. D’autres sources citent 159 communes wallonnes + Crainhem et Fourons. Ces deux dernières se distingueraient donc en Flandre! Nouvelle preuve du fait qu’elles ne devraient pas se trouver dans cette région?

betancourt

Les autres citoyens d’honneur de la commune des Fourons sont Pierre-André Comte, ancien maire de Vellerat, député jurassien, José Happart, ancien bourgmestre des Fourons, président du Parlement wallon, et Frank Deegan et à la 30ème division de « Old Hickory », depuis le conseil communal du 19 juin 2008.

Un point commun entre nos citoyens d’honneur: la LIBERTÉ!

La 61ème Fête du Peuple jurassien

 

Jura_2008

 

Le Mouvement Autonomiste Jurassien se prépare pour la 61ème Fête du Peuple jurassien. La manifestation aura lieu les 13 et 14 septembre dans la cour du château de Delémont.
Depuis neuf ans maintenant, la Fête du Peuple est indissociable du Festival international des artistes de rue. Cette année, il y aura moins de groupes présents : les spectacles vont donc durer plus longtemps pour un meilleur confort du public.
Fort du succès remporté l’an dernier, le « rendez-vous des mômes » est reconduit le samedi après-midi.
Mais la Fête du Peuple c’est avant tout un rendez-vous politique.
Cette année la manifestation tombe quelques semaines avant le rapport définitif de l’AIJ. Un contexte politique exceptionnel, selon le MAJ.
Pour le Mouvement autonomiste jurassien, la Question jurassienne reste une question nationale, preuve en est la présence cette année du vice-président du Parti socialiste suisse, le valaisan Stéphane Rossini.