Un témoignage de Vilvorde.

Il faut se battre pour ne pas arriver à cette situation-là. Broers et ses disciples nous y conduisent pourtant.

 

Tous les votes que je fais en langue française durant les conseils communaux de Vilvorde depuis 1987, suite à une directive du ministre flamand de l’époque, J.PEDE, sont actés ‘ongeldig’A ce jour, en septembre 2008, c’est le 223ème conseil communal où nos votes sont actés ‘ongeldig’ (non valable) et parfois même ils actent accord à l’unanimité alors que j’ai voté contre en langue française. Quid de la démocratie?? et que deviendrons-nous s’il y a la scission de BHV?? A noter que depuis mon premier conseil communal, élu à

Vilvorde en 1976, en séance, j’ai constamment subi les hurlements,  insultes et menaces de mort lorsque je m’exprimais en langue française par respect pour mes électeurs.


Je répète à chaque conseil communal de Vilvorde depuis plus de 30 ans que selon l’art. 30 de la Constitution belge, sauf pour les actes de l’autorité publique et pour autant qu’il y ait une loi, « les francophones qui ne font pas des actes d’autorité publique ont le droit de s’exprimer en langue française en région flamande, dans toute la Belgique et même en conseil communal ou autres à Vilvorde ».


A noter que le Wooncode est en pleine application à Vilvorde a tel point qu’il y est interdit à un francophone n’ayant pas un diplôme d’étude néerlandais, d’y habiter, d’y avoir son domicile, d’y acheter ou de louer une habitation sociale, d’y acheter un terrain communal et lorsqu’il est acheté par un promoteur, il a l’obligation de vendre les appartements ou les maisons qu’il y aura construits uniquement à des néerlandophones  sous le contrôle du Collège des Bourgmestre et Echevins de Vilvorde. Interdiction aux commerçants de s’exprimer ou de publier des prospectus en français. ASBL et sport réservés aux néerlandophones  etc.

 

                                           EUGENE MESSEMAEKERS

                                Conseiller communal FDF de Vilvorde depuis 31 ans.