Une proposition de Nico Droeven animera le conseil communal

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Nico Droeven propose en effet au conseil communal fouronnais de ce jeudi 25 octobre une décision  qui a déjà été soumise lundi au vote de 3 conseils communaux de la périphérie :

En vertu de l’arrêt 26/98 pris le 10 mars 1998 par la Cour Constitutionnelle, qui considère que l’obligation d’utiliser le néerlandais au cours des séances du conseil communal ne s’applique qu’aux bourgmestres et aux échevins, mais pas aux conseillers communaux, Nico Droeven propose au conseil communal d’utiliser le français pendant les séances du conseil communal, mais aussi du conseil de police ainsi qu’au sein des diverses commissions.

Dans l’ordre juridique de ce pays, la Cour Constitutionnelle est évidemment le sommet, mais pour les flamingants de VBL, la "loi" ce sont les circulaires. Et pour eux, la "wet is de wet". Qui leur dira que les arrêts de la Cour Constitutionnelle sont supérieurs? Certainement pas De Wever et Leterme, ni Dewael et Marijn (inburgering!!!) Keulen.

 

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28/10/2007: 

Est-il vraiment nécessaire de dire que l’accueil n’a pas été chaleureux?

Vous en trouverez la relation sur le site du groupe Retour @ Libertés

De qui se moque-t-il?

Un supporter bien connu du Standard de Liège écrit sous le titre "Taalgebruik":

  • Ons bestuur zal de taalwetgeving nauwlettend naleven.
  • Tegenover de bezoekende inwoners zal een taalhoffelijkheid aan de dag gelegd worden.

Cela veut dire qu’en matière linguistique, l’administration communale  des Fourons, dirigée par ledit supporter du Standard de Liège, annonce qu’elle appliquera scrupuleusement la législation linguistique et qu’elle mettra "une" (?) courtoisie linguistique en oeuvre à l’égard des habitants qui rendront visite à la maison communale.

Pourquoi notre administration communale doit-elle annoncer qu’elle appliquera la législation linguistique? Est-ce qu’une administration n’applique pas tout simplement TOUJOURS la loi? En l’annonçant ici, le supporter du Standard de Liège précise, sans le dire, qu’il appliquera la loi telle qu’elle a été déformée par les circulaires flamandes (il a participé à leur rédaction). Ce n’est donc pas la loi qu’il appliquera, mais un ersatz de celle-ci.

La deuxième phrase est encore pire: les habitants ont un droit absolu aux facilités. Il n’est donc pas nécessaire d’être courtois au point de vue linguistique à leur égard. Il faut tout simplement appliquer la loi qui nous donne des facilités. Ce que la phrase veut dire en fait, c’est que toute personne qui se présentera à l’administration communale et qui ne sera pas un habitant (inscrit) des Fourons, se verra adresser la parole uniquement en néerlandais.

Si donc un joueur du Standard de Liège veut se faire domicilier chez nous, aussi longtemps qu’il n’y sera pas inscrit, il ne pourra pas demander qu’on lui parle en français… Mais, en fait, les joueurs du Standard de Liège, parlent-ils français?  Avec des supporters comme Leterme et l’autre, j’en doute.

Excellente ambiance à la Fête du Peuple fouronnais

La presse a déjà commenté la 31ème Fête du Peuple fouronnais. Mon propos ici est de montrer l’excellente ambiance qui y règnait. Le Foron publiera les textes des interventions. La message de Pierre-André Comte est déjà disponible sur le site de l’Action fouronnaise. Vous pouvez même voir l’intégralité du discours de José Happart sur le site de RTLinfo.

Je voudrais vous livrer quelques photos de Paula vous montrant l’ambiance:

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Véronique Dekeyser, députée européenne, Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, José Happart, José Smeets, Jean-Louis Xhonneux, Nico Droeven, Bernard Wesphael et Elio di Rupo, à la fin du repas.

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Le Sénateur Philippe Mahoux, Jean-François Istasse, Président du Parlement de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, Paul-Emile Mottard, député provincial, et Bernard Wesphael, député régional.

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Traditonnellement, les orateurs remontent sur la scène pour l’interprétation du "Compagnon fouronnais":

Jean-Yves Joholet, député fédéral (MR), Grégory Happart, André Smets, bourgmestre de Herve (CDH), Nico Droeven, José Smeets, José Happart, Willy Demeyer, bourgmestre de Liège (PS), Eric Libert, échevin de Rhode-St-Genèse (FDF). Et de dos à l’avant-plan: Paul-Emile Mottard, député provincial, Elio Di Rupo, président du PS et bourgmestre de Mons, Michael Daerden, ministre wallon, Marc Tarabella, ministre wallon, et Louis Smal, député fédéral. 

Huub Broers en Pologne et Fourons à Liège ?

Le bourgmestre des Fourons est parti ce matin en Pologne… Clin d'oeil(il annonce son retour pour lundi Triste).

Le P.S. et le M.R. annoncent le dépôt d’amendements à la commission de l’intérieur de la Chambre prévoyant le retour des Fourons à la province de Liège Sourire.

Belle surprise pour Huub à son retour: Fourons en province de Liège Clin d'oeil.

 On peut rêver, non?

Les orateurs de la 31ème Fête du Peuple fouronnais

La liste des orateurs de la partie officielle de la 31ème Fête du Peuple fouronnais, qui se déroulera ce dimanche 30 septembre au Centre sportif et culturel des Fourons, est maintenant connue:

 15h30 : Interventions politiques :

- José Smeets, Echevin (de l’opposition R@L) des Fourons
- Bernard Wesphael, député wallon (Ecolo)
- André Smets, Bourgmestre de Herve (CDH)
- Eric Libert, Echevin de Rhode-Saint-Genèse (FDF)
- Pierre-Yves Jeholet, Député fédéral (MR)
- Willy Demeyer, Bourgmestre de Liège (PS)
- José Happart, Président du Parlement wallon, Président de l’Action fouronnaise.

FOURONS CONTRE MAASTRICHT

Sous ce titre, le journal "Le Jour – Le Courrier" de ce mardi 25 septembre 2007 annonce l’action entreprise contre le déplacement des coffee-shops de Maastricht vers la périphérie.

Les communes de Lanaken. Riemst et Fourons veulent traîner la ville de Maastricht devant la justice si elle persiste dans son projet de déménager ses coffee-shops vers la frontière belgo-néerlandaise, rapportait lundi «Het Belang van Limburg». Les trois communes se sont adressées ensemble pour ce faire à un bureau d’avocats néerlandais.

«Maastricht veut se débarrasser sur les communes frontalières des effets secondaires qu’entraîné l’exploitation de coffee-shops», estiment celles-ci qui affirment qu’il s’agit d’une atteinte aux accords de Schengen.

Les trois communes qui ont déjà bloqué un budget pour la défense de leurs intérêts, ont l’intention d’agir via leur avocat dès que la ville de Maastricht aura pris une décision définitive sur le sujet

 

Est-ce possible à moins de 400 km de Paris?

J’ai reçu un courriel de France et je vous le livre avec plaisir:

Monsieur,

Je suis français et vivement intéressé comme bon nombre de mes concitoyens par la situation cahotique qui règne en Belgique. A ce titre et afin de mieux saisir les complexités qui émaillent cette crise, je consulte régulièrement le forum du journal Le Soir et y prend une part active.

Je suis surpris par le nombre important de wallons tentés par le rattachement de votre province à ce que j’ appelle la mère patrie et croyez bien que je ne peux que les encourager.

Je viens de consulter votre manifeste sur les FOURONS et je suis véritablement scandalisé. Comment est-il possible qu’à 400 km de Paris une chose pareille puisse se dérouler dans l’anonymat le plus total !!??? On se croirait dans l’ex-yougoslavie la violence en moins.

Bref, je tenais à vous remercier pour votre sujet éclairé et croyez bien que je vais sensibiliser les gens qui m’entourent et dont la cause wallone ne leur est pas indifférente. Il y aura toujours de la place pour la wallonie au sein de notre République.

Fraternellement et francophonement votre.

Pascal PREUX.

Information sur la structure d’aménagement

structure
Votre facteur a déposé un document important dans votre boîte aux lettres. Comme déjà écrit précédemment, les conséquences de l’adoption de ce document se feront sentir pendant de nombreuses années. Lisez-le attentivement. Allez à la réunion d’information qui y est organisée, mais vous pouvez aussi attendre celles qui seront organisées par le groupe "Retour aux Libertés" et qui seront annoncées dans les prochaines semaines.

Nouvelle invasion de riches hollandais

C’est un article du "Het Belang van Limburg" qui le dit. Les propriétaires de villas de Wassenaar et de Hilversum auront avalé leur champagne de travers en entendant la Reine Beatrix annoncer une nouvelle augmentation des taxes sur les habitations individuelles pour payer le coût du vieillissement de la population.
La taxe hollandaise sur l’immobilier est déjà le double de notre revenu cadastral belge, mais ce n’est pas parce qu’elle coûterait bientôt le triple que les propriétaires de villas d’un ou deux millions d’euros déménageraient bientôt.
Sinnich
La grande invasion hollandaise s’est produite il y a une quinzaine d’années, dit le journal limbourgeois, lorsque les droits de donation ont été considérablement augmentés. C’est encore toujours ce qui pousse les riches hollandais à déménager.
En effet, un entrepreneur néerlandais qui, à sa retraite, veut donner ses parts ou ses biens immobiliers à ses enfants, doit payer beaucoup de taxes. Mais s’il se fait naturaliser belge ou s’il habite pendant dix ans en Belgique, il ne paie pas un centime. C’est évidemment un argument important. De plus, les parcelles sont généralement plus grandes en Belgique et les normes urbanistiques moins contraignantes.
Au cours des 12 derniers mois, 8.514 hollandais se sont établis en Belgique (sur un total de 122.084). La plupart en région anversoise, mais il y en a aussi un millier dans les Fourons.
Il y a cependant encore une autre sorte d’immigrants hollandais. Ce sont les propriétaires hollandais qui habitent en Belgique mais qui travaillent en Hollande, et qui peuvent, depuis le 1er janvier 2002, décompter la charge d’emprunt de leur hypothèque. Depuis ce moment-là, pas mal de travailleurs des communes frontalières font la chasse aux maisons en Belgique. On trouve en effet une maison contiguë, qui coûte facilement 400.000 € en Hollande, aux environs de 300.000 € en Belgique.

A travers les ruines de la Belgique

Il y a quelques semaines, un ami moulannais découvrait une petit livre intitulé "A travers les ruines de la Belgique" dans sa fantastique bibliothèque. Il m’a remis ce livre au titre particulièrement évocateur pendant ces négociations gouvernementales en me demandant d’en faire le meilleur usage.

Parcourant l’ouvrage de 68 pages, écrit par Paul CALAME, professeur à l’Ecole cantonale à Porrentruy, envoyé spécial de la Gazette de Lausanne et du Démocrate de Delémont, édité par la Librairie F. Rouge à Lausanne en 1917, mais surtout imprimé par Boéchat et Cie à Delémont, je me suis dit que ce livre devait retourner à Delémont.

L’Imprimerie Boéchat est en effet mêlée de très près à la libération du Jura puisqu’elle a été dirigée pendant de nombreuses années par Roland Béguelin, le père de la patrie jurassienne.

remiselivre

J’ai donc remis ce livre, ce samedi 8 septembre 2007, à Pierre-André Comte, secrétaire général du Mouvement autonomiste jurassien (MAJ), en présence d’Olivier Maingain, président du FDF, député-bourgmestre de Woluwé-Saint-Lambert, qui s’était échappé des négociations gouvernementales pendant 36 heures, à l’Hôtel de Ville de Delémont.