De retour 65 ans après…

 

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Monsieur Frank Deegan a reçu ce dimanche 6 septembre 2009 le titre de citoyen d’honneur des Fourons que le conseil communal des Fourons a décidé de lui attribuer le 19 juin 2008. Monsieur Frank Deegan a participé à la libération de Fouron-le-Comte il y a 65 ans.

 

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S’exprimant en anglais, néerlandais et français, le bourgmestre Broers a rendu un vibrant hommage à l’ancien libérateur, en présence de notre échevin José Smeets et du premier échevin de Stoumont, M. Paolo Tatullo.

Dans son discours, le bourgmestre (« de tous les ») fouronnais a dit que les héros américains avaient notamment rendu la liberté d’expression, le droit à la parole, aux Fouronnais. Il faudrait peut-être que les Américains reviennent pour que nos conseillers communaux francophones retrouvent également cette liberté, depuis que la présidente du conseil communal a décidé d’éradiquer tout ce qui est français.

 

Commanderie classée

 

commanderie

L’ancienne commanderie de l’Ordre allemand avec dépendances de Fouron-Saint-Pierre a été classée comme monument par arrêté ministériel du 6 juillet 2009, en raison de sa valeur historico-architecturale et socioculturelle.

Il s’agit d’une des commanderies du bailli Alden Biesen, citée pour la première fois en 1320 à l’époque du premier commandeur de Bronchorst, écrit-on dans l’arrêté de classement.

Définition de la valeur historique, en l’occurrence la valeur historico-architecturale.

Il s’agit d’un ensemble fermé, dont l’aile d’habitation en forme de L située dans l’angle nord, un bâtiment en briques avec utilisation de chaux et de marne, date des campagnes de construction des commandeurs Quaetd de Beeck et von Rolshausen zu Butgenbach de la période 1650-1675; le bâtiment adjacent au nord-est, la tour carrée et le balcon datent de la période de la reconstruction par de Potestat de Waleffe au début du XXème siècle; le bâtiment du portail avec réutilisation d’éléments originaux des siècles précédents du côté sud-est date de 1910; le plus petit bâtiment du portail du sud-est date également de 1910; l’aile de l’étable au sud-ouest et l’aile originale du portail au nord-ouest sont également du 17ème siècle dans la partie centrale; la source au sud-est date de 1666; la petite siroperie en briques au nord-ouest et l’étable en ciment du sud-ouest sont postérieurs à 1910.

Définition de la valeur socioculturelle.

Le complexe des étangs de pêche, alimentés par une des sources du Fouron et qui a fait l’objet d’un aménagement paysager, la grille d’accès en fer au sud-est, le jardin potager et les vergers d’arbres de haute tige entourés de haies sont des éléments traditionnels qui n’ont pratiquement pas été modifiés.

Un élevage piscicole est en activité dans le complexe depuis 1885.

La fabrication de sirop, plus récente, a lieu dans la petite dépendance au nord-ouest.

Cet élément agraire, la fabrication de sirop et la pisciculture, remonte pour l’essentiel au moins jusqu’à Ferraris et a été conservé jusqu’à ce jour.

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Google.

Un éventuel recours contre ce classement doit être introduit avant le 21 octobre 2009. 

La descendance d’un bourgmestre de Fouron-le-Comte

La descendance (incomplètement représentée ici) d’un bourgmestre de Fouron-le-Comte occupe plusieurs postes à la commune des Fourons:

Broers

Les deux fils du bourgmestre Henri Broers ont été successivement conseillers communaux à Fouron-le-Comte.

Le petit-fils Henri est président du conseil consultatif des sports; l’autre petit-fils est notre bourgmestre actuel.

Sandra Segers, conseillère communale, est une arrière-petite-fille du bourgmestre Henri Broers, de même que Shanti Huynen, 1ère suppléante qui fera sans doute bientôt son entrée au conseil communal (pour rajeunir un peu cette majorité vieillissante; à ce jour, la moyenne d’âge des conseillers Voerbelangen est de 52 ans, tandis que celle des conseillers « Retour aux Libertés » est de 42 ans).

Hilde Broers, autre arrière-petite-fille de Henri Broers et fille de l’actuel bourgmestre, est déjà la vice-présidente du C.P.A.S., où avec un président effacé et son papa omniprésent, elle a apparemment beaucoup à dire.

Du côté de l’administration communale apparaissent aussi Erika Brouwers, arrière-petite-fille du même bourgmestre, et Judith Voets, compagne d’un autre arrière-petit-fils de Henri Broers.

Belle famille, n’est-ce pas?

 

 

Encore les noms des rues

Le « Nieuwsblad » donne une petite information par jour sur Fourons. Aujourd’hui, il s’agit encore des noms de rues:

 

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Un beau nom d’origine a pourtant été écarté par ces messieurs. Il s’agit de « Wälschhof » à Rémersdael. C’est du patois pourtant, mais la signification en patois dérange peut-être.

« Born » n’est ni du patois, ni du néerlandais. C’est de l’allemand et il a été retenu comme tel, alors que le nom patois devrait s’écrire « Boan » (voir « Diksjonäär van et Jömelejer Plat »).

450 CV – un record

Le plus gros tracteur agricole (mais est-ce encore de l’agriculture?) jamais vu dans notre région se trouve actuellement au garage Hoogsteyns à Fouron-le-Comte.

tracteur

Cette bête pèse 20 tonnes et son moteur développe 450 chevaux. Le confort du conducteur est garanti: siège en cuir sur vérins hydrauliques! Vous touchez à peine le volant et tout l’avant (articulé) bouge. Très belle fabrication américaine, peu utilisée (moins de 600 heures au compteur) jusqu’à présent en Angleterre.

Les noms des rues fouronnaises

Le courrier tombe dans les boîtes aux lettres: « A partir du 1 janvier 2009 vous habitez Born 3, à 3791 Remersdaal« . Non, je n’ai pas déménagé, c’est l’administration qui déménage les adresses de ses habitants. Avec élégance. Jugez à la phrase suivante: « Pour remédier à cela plus facile à traiter, la commune offre… ». Vous avez compris? Moi, non plus.

Et pourtant, j’avais rêvé que le bourgmestre de tous allait se montrer à la hauteur de ses promesses.

 

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Oui, évidemment, rêver de cette rue-là, c’était de l’utopie, mais je pensais que le « bourgmestre de tous les fouronnais » n’allait pas profiter de ce dossier pour harceler et tracasser inutilement les Francophones. C’est pourtant ce qu’il fait, en leur envoyant un courrier qui ne respecte pas la langue de ses habitants, en imposant inutilement un formulaire pour demander l’intervention communale de 20 ou 10 € pour couvrir partiellement les frais qu’il leur impose, ou encore en écrivant « il ne nous est pourtant pas permis de connaître ou de registrer (le choix de) la langue de nos habitants (Conseil d’Etat) ».

On a envie de lui crier: « Wat is dat? », mais il aurait trop bon puisqu’il aurait atteint son but: nous faire a… en flamand comme disait Jacques Brel.

Occupation militaire de Rémersdael?

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On avait déjà connu ça à la fin des années 80, mais c’était la Gendarmerie nationale (?) à l’époque. Hier c’étaient des militaires:

 

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La première brigade de l' »European Union Battle Group » organise en effet, du 8 au 12 décembre, dans les région des Fourons – Raeren – Saive un exercice pour préparer le commandement que la Belgique exercera, avec la France, sur une force de 2300 militaires à partir de juillet 2009.

Vous avez vu la région définie par les militaires? Elle est géographique (et logique)!

 

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Rien à voir avec la ridicule région « Hesbaye – Fourons » que « Voerbelangen » impose!

Limbourg à la Fête du Peuple fouronnais!

 

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Limbourg est initialement le nom d’un éperon rocheux situé en bord de Vesdre sur lequel fut constuit au 10ème, voire au 11ème siècle, un château qui devint celui des comtes puis des ducs de Limbourg dont le duché a existé de 1070 à 1288 comme territoire indépendant dans le St-Empire Romain.

Il comprenait à cette époque en gros la plus grande partie du Pays de Herve, y compris l’actuel canton d’Eupen et 2 des 6 villages fouronnais (Rémersdael et Teuven).

Conquis en 1288 par Jean 1er de Brabant, il constitua à partir de cette époque le Brabant-Limbourg qui suivit les autres principautés belges sous les régimes bourguignons, espagnols et autrichiens.

Administrativement, le duché de Limbourg  constituait avec le Luxembourg une enclave séparée du reste des provinces des Pays-bas par la principauté de Liège (dont faisait partie l’actuel Limbourg belge). Le duché de Limbourg fut progressivement étendu  administrativement aux 3 autres « territoires d’Outre Meuse » à savoir le comté de Dalhem (qui comprenait les 3 villages fouronnais les plus à l’ouest), le Comté de Valkenburg et la Seigneurie de Rolduc, soit donc l’intégralité du Pays de Herve actuel et tout le sud du Limbourg néerlandais actuel. Cette situation perdura jusqu’à la fin de l’ancien régime (il n’y avait qu’une seule assemblée d’état, laquelle siégeait à la Couronne à Henri-Chapelle)

En 1795 les Français, qui avaient envahi nos provinces, redécoupèrent le territoire en créant les départements de l’Ourthe (l’actuelle province de Liège plus les Fourons) et le département de la Meuse Inférieure (les actuelles provinces de Limbourg néerlandais et de Limbourg belge, moins les Fourons). Leur critère de découpage était essentiellement la distance de chaque village par rapport au chef-lieu de canton).

En 1815 au traité de Vienne, les Pays-Bas héritent de ces 3 provinces moins les cantons de l’Est, ne rétablissent plus les anciennes principautés mais reprennent les anciens noms qu’ils attribuent aux territoires dessinés par les Français.

C’est ainsi que le département de l’Ourthe devient la province de Liège et le département de la Meuse inférieure devient le « Limbourg ».

Si pour la partie actuellement néerlandaise, l’expression n’était pas usurpée puisque le comté de Valkenburg et la Seigneurie de Rolduc étaient parties prenantes du duché de Limbourg depuis l’unification des territoires d’outre Meuse, il n’en allait pas de même pour l’actuel Limbourg belge qui n’était autre que l’ancien comté de Looz.

Lorsque, en 1839 les deux Limbourg furent séparés par l’acceptation du traité des 24 articles par Guillaume de Hollande, les Belges ne changèrent plus le nom usurpé et prirent même les armoiries de l’ancien duché dont aucun cm2 de la nouvelle province n’avait fait partie…< /p>

Cela perdura jusqu’au rattachement des Fourons aux Limbourg en 1963 puisque 2 villages Fouronnais avaient fait partie de l’ancien duché originel de Limbourg (Rémersdael et Teuven) tandis que Fouron-le-Comte, Fouron-St-Martin et Mouland avaient été englobés administrativement avec le reste du comté de Dalhem dans le duché de Limbourg depuis le XVIème siècle.

Pour la petite histoire, on ajoutera que, à la fin du XXème siècle, la province belge de Limbourg opta pour ajouter à ses armoiries (celles usurpées du duché) les anciennes armoiries du comté de Looz, lesquelles sont constituées de bandes jaunes et rouges qui figurent sur les armoiries de la province de Liège.

Cela donna de l’urticaire à l’actuel bourgmestre de Fourons car ces bandes jaunes et rouges ressemblent furieusement au drapeau de l’Action fouronnaise…

En conclusion, les seuls vrais Limbourgeois dans l’actuelle province belge du Limbourg sont les Fouronnais, les autres en ont usurpé le nom en 1815.

Albert Stassen

 

La Ville de Limbourg et les communes de Woluwe-Saint-Lambert et Anthisnes sont les invités d’honneur à la Fête du Peuple fouronnais cette année. Une charte d’amitié sera signée entre ces invités et la population fouronnaise.

La Ville de Limbourg sera représentée par son bourgmestre Jean-Marie Reinertz qui connaît très bien le territoire fouronnais puisqu’il y participe au moins une fois par an à la marche des Fourons depuis une trentaine d’années.

Anthisnes sera représentée par son bourgmestre et ministre Marc Tarabella.

Olivier Maingain, député et président du F.D.F., est aussi bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert qu’il représentera dimanche à la Fête du Peuple fouronnais dont il est un habitué depuis de longues années.

 

La Croix Rouge ne respecte pas la loi!

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Nous recevons régulièrement une invitation de ce genre en « toutes boîtes ». La Commission permanente de Contrôle linguistique a confirmé ses avis précédents: la Croix Rouge agit dans l’illégalité car les avis et communications doivent être rédigés en néerlandais ET en français.

Qu’attend notre interventionniste légaliste bourgmestre pour faire respecter la loi?