Nouveau français Standard?

Après la mésaventure de la convocation reçue le 19 mai, une nouvelle convocation est arrivée dans les boîtes aux lettres le 22 mai. Elle est toujours en néerlandais, mais deux erreurs ont disparu: la convocation mentionne dans quel bureau il faut aller voter à Fouron-le-Comte et elle n’indique plus que les Fouronnais peuvent voter à Aubel pour le Parlement wallon.

Cette convocation ne mentionne pas encore le numéro du bureau dans lequel l’électeur fouronnais devra se rendre à Aubel et la possibilité d’obtenir une version française est toujours invisible.

Mais il y a une cerise sur le gateau: un avis bilingue agrafé à la convocation en néerlandais. En voici le texte « français »:

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Je ne crois même pas qu’il s’agit du français que Huub Broers parle au Standard. Ce commentaire n’indique toujours pas qu’il est possible d’obtenir un DUPLICATA EN (VRAI) FRANCAIS.

Mais espérons… et que la fête (de la victoire du Standard) soit belle dans le respect de la langue de chacun (et il y en a beaucoup dans la cuvette de Sclessin).

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Et si on peut le faire au Standard, qu’on le fasse aussi chez nous pour ses propres concitoyens!

Le respect, c’est au moins tenter de saluer une personne, dont on connaît la langue, dans sa langue. C’est ainsi qu’on apprend au touriste à dire « Kaliméra » le matin en Grèce, par exemple.

6 réflexions sur « Nouveau français Standard? »

  1. J’ai l’habitude de choisir ma langue moi même et en Néerlandais j’ecris plus facilement. Je suis née en Hollande et je vivais là mes premiere 27 ans. C’est tout et pour moi la seul raison pour écrire dans cette langue.

    Zodus, ik verwar helemaal niets. Mijn standpunten in de Voerkwestie zijn bekend, mijn taalgebruik eveneens.
    De vraag is dus: wie vertrouwen de Franstaligen in Voeren het meest en geven zij dus autoriteit: iemand die goed Frans kan schrijven maar ondertussen wel niks doet in Vlaanderen om het officiele statuut van de franstaligen te verbeteren, Huub Broers dus, of iemand die volgens haar zelf te slecht frans spelt om dat te schrijven maar zich in Vlaanderen, waar men Nederlands spreekt, daar wel moe aan zou maken?

    Ikzelf heb het antwoord op deze vraag 10 jaar geleden al gegeven, door te gaan maar misschien is er iets in uw groep veranderd? temeer omdat ik al 10 jaar bij mijn standpunt blijf?

  2. 1) en respect pour les citoyens, je leur parle tous dans leur propre langue. Il y a eu un temps où un « voulait-être » bourgmestre ne parlait même pas la langue de la majorité.
    2) je respecte la liberté de l’emploi de la langue individuelle,mais il faut naturellement que je sache quelle est cette langue à un certain moment. Si pas, j’emploie la langue offcielle jusqu’à l’instant où on me (re)demande …
    3) quel raisonnement de Mme Bep: moi, je devrais faire des efforts pour améliorer le statut des francophones en Flandre. Mais, comment est-ce possible. Ce n’est pas mon intention, ni mon devoir.
    4) le principal de tout: IL NE FAUT PAS de CONVOCATION pour aller aux urnes! C’est tout à fait vrai.

  3. 1) ce bourgmestre avait été élu par la majorité de la population qui ne lui demandait pas de parler néerlandais
    2) pourquoi « (re)demande »… Retenez simplement dans quelle langue un citoyen désire être servi, et servez-le dans cette langue jusqu’à nouvel ordre.
    3) je note que Huub Broers confirme qu’il n’a pas l’intention d’améliorer le statut des Francophones.
    4) si les convocations sont inutiles, pourquoi Keulen fait-il un tel ramdam autour des malheureuses convocations envoyées en français dans certaines communes?

  4. meneer Broers stelt grote vraagtekens bij uw huidige job van burgemeester die over de partijen en hun programma’s heen, goed moet zorgen voor alle inwoners. U doet dat niet, vindt het zelfs uw opdracht niet. U bent dus geen burgervader. U dient slechts een deel van de Voerense gemeenschap en hoe het het andere deel vergaat interesseert u geen fluit. Ik vind dat u moet gaan. Het is klaar en duidelijk dat u hebt lang genoeg gelogen hebt dat u de burgemeester van allen wilde zijn.

  5. 1) Le  » voulait-être  » Bourgmestre de l’époque administrait une population dont la majorité parlait sa langue. Votre argumentaire, Monsieur Broers, relève de la peu démocratique idéologie du tout aussi peu démocratique CVP… heu, pardon ! CD&V(cf. les remarques de Madame Brigitte Grouwels à une certaine époque) !

    2) Le code linguistique de chaque citoyen des communes telles que la nôtre est connu de l’administration : c’est un secret de Polichinelle, cher ami ! Les circulaires Peeters, Vandenbrande, Martens, Keulen et consorts relèvent uniquement de brimades destinées à bien faire rire le public du grand cirque politique flamand, mais surtout à éradiquer toute trace de francophonie sur son territoire administratif.

    3) Dans la même optique, il est enfin clair que le sieur Broers est à des années-lumière de son statut de Bourgmestre de tous : le contraire fut étonnant venant de la part d’un élu CD&V adhérant pleinement à l’idéologie de la N-VA (cf. la carte blanche/lettre ouverte à Marianne Thyssen de Huub Broers et de deux autres bourgmestres CD&V, dont le sinistre Dirk Brankaer d’Overijse).

    4) C’est clair que, si je ne recevais ma convocation qu’en néerlandais sans possibilité d’échange pour un exemplaire en français, je ne la présenterais certainement pas au bureau où je devrais me rendre pour voter. L’envoi direct d’une convocation en français aux Francophones d’une commune à facilité, cela s’appelle simplement le respect de la personne humaine et de son identité linguistique et culturelle, Monsieur Broers. Rien de plus que çà… Et rien à voir avec le droit du sol : on se croirait revenus au temps des croisades !!!

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