Maastricht perd une manche contre nos communes

 

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Lors de la plantation du poirier de la Fête du Peuple fouronnais: Marc Bolland, député-bourgmestre de Blegny, Nico Droeven, ancien bourgmestre des Fourons, et Paul Bolland, gouverneur honoraire de la province de Liège.

 

Depuis plusieurs années, des communes belges, flamandes et wallonnes, accompagnent la commune de Visé dans son combat juridique contre le plan de dispersion des 14 coffeeshops du centre ville de Maastricht vers les frontières, particulièrement la frontière belge. La commune de Blegny fait partie de ces communes, est partie aux procès en cours et contribue aux frais de procédure (avocat, …). La commune néerlandaise d’Eijsden-Margraten et des particuliers comme la Dagstrand, ont également rejoint cette lutte. Pour la zone de police de la Basse-Meuse, le coffeecorner de Kobbesweg, à proximité de la Dagstrand d’Oost-Maarland, était problématique. En rapprochant de la frontière un centre de vente légale de drogue douce, c’était toute la population de la Basse-Meuse qui pouvait s’approvisionner librement avec plus de facilité.

Il est évident qu’il fallait réagir et des actions judiciaires ont donc été entamées contre la décision de la ville de Maastricht, via un avocat néerlandais.
Le Conseil d’Etat néerlandais, par un arrêt du 22 mars 2012, a suspendu la procédure engagée par Maastricht pour la délivrance de permis d’environnement. C’est la deuxième fois que Maastricht perd en justice.

Voilà une étape importante dans ce combat.

Il est à espérer que dorénavant, suite à ces échecs judiciaires répétés, les autorités de Maastricht abandonnent ce projet.

Il faut se réjouir que les autorités publiques belges aient pu, au-delà des différences, agir ensemble dans ce combat et que les résultats aillent pour l’instant dans le bon sens.

Cela ne supprimera pas le fléau de la drogue mais l’accès à l’achat ne sera pas favorisé, que du contraire.

Article extrait du site officiel de Marc Bolland.