L’image de la Flandre

La Flandre pleure: la réputation flamande à l’étranger souffre, aujourd’hui, du fait que "certains francophones vont porter plainte dans des instances internationales" : "mais lisez ces rapports internationaux ! , peste Geert Bourgeois (NVA), ministre flamand. Par exemple celui des Nations unies : il n’y a que quelques lignes ou l’on cite la politique du Wooncode.

La Flandre ne devrait-elle pas s’interroger sur ses actes? 

 

Flandre

 

Lorsqu’elle distribue des drapeaux par centaines pour polluer de ses couleurs les courses cyclistes, pense-t-elle vraiment donner la meilleure image?

Sa politique haineuse à l’égard des Francophones, même si la France n’est pas appréciée partout, est  sans doute le reflet de son complexe du passé où une bourgeoise fransquillonne dominait le peuple flamand, mais cette bourgeoise (qui était pourtant flamande, bien que parlant français) a conduit la Flandre à sa prospérité actuelle.

C’est cette Flandre complexée qui veut aujourd’hui se payer une nouvelle image. Elle pourrait commencer en montrant sa tolérance à l’égard des Francophones (qui ne sont pas du tout les descendants de sa bourgeoisie fransquillonne).

Est-ce vraiment trop lui demander?

 

9 réflexions sur « L’image de la Flandre »

  1. aux nouveaux habitants dans la région flamande de faire un effort de parler le néerlandais? Vous avez déjà entendu parlé des milliers de flamands qyui habitent le Brabant-Wallon? Est-ce qu’ils ne respectent pas le statut francophone de leurs communes? Est-ce qu’ils y parlent le néerlandais ou le français? Il y en a même dans des conseils et ils y parlent le français? Est-ce trop de demander à tout le monde de faire pareil en Flandre? C’est ça le point chaud: ceux qui ne veulent pas et qui continuent à exiger des faveurs!
    J’ai lu le Harald Tribune par ce qu’on m’avait dit que le journaliste y écrivait d’une Flandre presque fasciste. Et bien, ce que j’ai lu c’est que ce journaliste écrivait que ceux qui critiquent la Flandre (les Francophones) le disent. Je ne trouvais pas cette nuance dans la presse francophone. Vous n’allez pas me dire qu’ils ne comprennent non plus l’anglais?
    Après des des guerres terribles l’Europe a trouvéle chemin des « frontières respectées ». Et la paix! Pourquoi ne pas respecter ces mêmes frontières (linguistiques) en Belgique? Pourquoi est-ce que nous, les Flamands respectent le statut unilingue de la Wallonie où nous ne procurons même plus de problèmes dans les communes à facilités. Et pourtant, on y a les mêmes droits (facilités). Non, nous y agissons comme des Wallons pour miuex vivire ensemble!!!! Pourquoi, pourquoi, pourquoi???

  2. … puisque vous agissez en Wallons dans les communes à facilités wallonnes afin d’y mieux vivre ensemble, pourquoi ne pas appliquer le même précepte dans les communes à facilités flamandes ?

    Ce que Monsieur Broers semble oublier, c’est qu’en Wallonie réside la minorité linguistique la mieux protégée du monde, à savoir les locuteurs germanophones de la Communauté du même nom.

    Si Karl-Heinz Lambertz, en fin diplomate, sait demander plus d’autonomie pour sa région, il n’a encore jamais critiqué la gestion de la Région Wallonne et de la Province de Liège en la matière.

    Province de Liège qui se veut ouverte et bilingue, dixit le Député provincial Julien Mestrez dans son discours au Centre sportif de Welkenraedt hier après-midi.

    Au vu et au lu de ces arguments, Maître Broers sur son trône de Mayeur perché, je pense sincèrement que les mandataires politiques francophones n’ont certainement pas de leçons à recevoir de leurs homologues flamands, surtout de la part d’un Bourgmestre qui se dit  » celui de tout les Fouronnais  » et qui, en réalité, adopte la manière légistique pure et dure pour alimenter les desiderata flamando-flamingants, quoi qu’il en dise.

    Notons encore que ni l’ONU, ni le Conseil de l’Europe, ni la Comission européenne n’ont reproché quoi que ce soit à la Wallonie et/ou à la Région bruxelloise concernant le traitement linguistique de leurs citoyens : ce n’est point encore le cas de la Flandre ; mieux vaut d’ailleurs attendre la semaine des quatre jeudis !

    Pour conclure, en parlant de la Région bruxelloise, la générosité et la courtoisie linguistiques y sont de rigueur puisque 10 % de Néerlandophones y exercent des droits égaux à ceux des Francophones. Pourtant, quand j’écoute Madame Grouwels, la majorité a toujours raison : quid à Bruxelles et dans les six communes périphériques alors ?

  3. … se traduit différemment selon que l’on ait fait ses études au Nord ou au Sud de la Belgique !

    Monsieur Broers, qui a fait sa campagne en quatre langues, dont l’anglais, nous livre dans son commentaire ci-dessous :  » [i]J’ai lu le Harald Tribune par ce qu’on m’avait dit que le journaliste y écrivait d’une Flandre presque fasciste. Et bien, ce que j’ai lu c’est que ce journaliste écrivait que ceux qui critiquent la Flandre (les Francophones) le disent. Je ne trouvais pas cette nuance dans la presse francophone. Vous n’allez pas me dire qu’ils ne comprennent non plus l’anglais?[/i]  »

    Monsieur Broers, qui s’est toujours défini comme un bon croyant (comme toutes les bonnes fausses grenouilles de bénitier du CD&V), connaît très certainement cette parabole : (Luc chapitre 6)  » [i]Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton oeil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : « Frère, attends, que j’ôte la paille qui est dans ton oeil »! Et toi, tu ne vois même pas la poutre qui est dans le tien ? Homme au jugement perverti, ôte d’abord la poutre de ton œil ! Et alors tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère.[/i]  »

    J’ai lu également l’article incriminé avec grande attention et on peut y lire ceci : « [i]That combination of national pride, rightist politics, language purity and racially tinged opposition to immigration is a classic formula these days in modern Europe, what critics call a kind of nonviolent fascism.[/i] » ; soit en français  » [i]Cette combinaison d’orgueil national, de politique de droite, de pureté linguistique et d’opposition teintée de discrination raciale par rapport à l’immigration est un classique ces temps-ci en Europe moderne ; [b]ce que les critiques appellent une sorte de fascisme non-violent.[/b][/i]  »

    Les « critics » cités dans cette partie de l’article se traduisent toujours, me semble-t-il, en bon français par  » critiques  » et non par  » Francophones « .
    Mais, comme de bien entendu avec Huubke, tout est sujet à interprétation, comme les facilités, par exemple !

    Toutefois, apparemment, le fait d’avoir quitté l’enseignement ne réussit à Monsieur Broers, lui qui est pourtant régent en français, histoire et… anglais !!!

  4. ‘Imaginez que de l’autre côté du périphérique parisien, l’on parle flamand et qu’à Boulogne-Billancourt, qui compterait 80% de Fancophones, il serait interdit à ces derniers de parler le français au conseil municipal, sous peine de poursuites.

    Imaginez que les Francophones de Boulogne n’auraient le droit d’aller dans une école francophone de Boulogne qu’en maternelle et en primaire. Que ces écoles seraient gérées par le gouvernement des Flamands, et qu’il
    serait interdit au maire, sous peine de suspension, d’adresser la parole à un instituteur francophone en… français (sauf hors du cercle professionnel).

    Imaginez que les Flamands y auraient coupé Arte, FR3 et TF1 au profit de chaînes anglophones. Imaginez qu’il y serait interdit d’envoyer des
    convocations électorales en français aux Francophones, sous peine de suspension. Et que l’on appellerait Boulogne-Billancourt une «commune à
    facilités». C’est cela, la question linguistique en Belgique aujourd’hui. Ah oui. Imaginez enfin que les Francophones aux droits si limités seraient
    installés là depuis deux, trois, quatre ou cinq générations. De vrais immigrés, en quelque sorte. Mais dans leur propre pays. Oiges nous donne un
    bel exposé, où le mot «racisme» apparaît plusieurs fois. Il s’agirait du racisme des Francophones envers les Flamands. C’est étrange, parce que les
    seuls Flamands qui font état de ce racisme habitent… en Flandre.

    Je n’ai jamais entendu un Flamand habitant la Wallonie se plaindre d’une telle chose. C’est étrange, parce que les Francophones ont été sortis de Flandre (notamment de l’Université de Louvain) sous le slogan «Walen Buiten», que l’on trouve aujourd’hui encore sur beaucoup de murs en Flandre.

    C’est étrange, parce qu’en réponse à cela, j’ai lu, pour la première fois, le tag «Flamands dehors» voici un mois, sur le parlement flamand, situé à
    Bruxelles, à 85% francophone, mais capitale de la Flandre. Un tag, aussitôt effacé par un ouvrier flamand. Les tags «Wallons dehors» ne sont, eux,
    presque jamais effacés. Efficacité avant tout. Quant aux panneaux «Là où les Flamands sont chez eux» qui ornent l’entrée de plusieurs communes flamandes, quelquefois même des ponts entiers, et ce, sur les ordres de l’autorité locale, il ne sont pas racistes. C’est une simple précision.

    Vous sortez du périph pour aller à Asnières, et à la sortie, on vous assène «Asnières, là où les Flamands sont chez eux». Et ce n’est pas raciste.
    Ensuite, sur un blog, on vous dit : vous, les Francophones, vous êtes des racistes. Ce n’est pas du surréalisme belge, c’est tout simplement la vision
    flamande d’aujourd’hui, et c’est tout simplement atterrant. Raciste, le wallon? C’est bizarre, parce que le site Wallonie.be <http://wallonie.be/>
    existe en 6 langues, alors que le site Flandres.be <http://flandres.be/>
    n’existe qu’en néerlandais et en… anglais. Si on veut la version francophone, on tombe sur une page qui dit que c’est en construction, et qu’en attendant, on doit aller sur l’une des deux autres versions. C’est même très bizarre, parce que pour qui parle
    couramment le néerlandais (ce qui est mon cas), il y a sur le site Vlaanderen.be <http://vlaanderen.be/> tout un chapitre qui explique aux habitants de Flandre quand ils ont le droit (ou pas) de parler une autre langue que le néerlandais, alors que sur le site wallon, rien de tel.

    Pourtant, il y a des communes à facilités en Wallonie aussi, et là, il n’y a pas de loi antiflamands. C’est même terriblement bizarre, quand on sait que
    l’extrême-droite, ouvertement raciste, est le premier parti au gouvernement flamand, que celui-ci assimile les francophones aux «autres allochtones» : paresseux, profiteurs, étrangers. Alors qu’en Francophonie, le FN doit se contenter d’un siège, obtenu tout juste.
    Bien sûr, il y a l’histoire. Bien sûr, il y a cent ans de domination francophone, mais cette discrimination tenait avant tout de la ségrégation de classe : ces Francophones qui ont brimé les Flamands étaient en réalité des bourgeois et des nobles… flamands.

    La preuve? Ils portaient des noms flamands. N’allez pas me dire que Woeste ou Van de Berghe sont des noms français! Bien sûr, les Wallons ont eu un
    sort plus confortable que les Flamands pendant la grande guerre… c’est dans une langue proche de leur dialecte qu’on leur expliquait comment se
    faire charcuter sur le champ de bataille. Alors que les Flamands sont morts pour n’avoir pas compris les ordres. Tout de même, après 3 ou 4 ans de
    guerre, on peut supposer que la plupart d’entre eux étaient suffisamment intelligents pour comprendre le français? Mais plus sérieusement, oui, il faut le reconnaître, impérativement : il y a eu de graves injustices envers les soldats flamands pendant la grande guerre, comme avec les Bretons bretonnants, les Germanophones ou les Corses en France, comme avec les Harkis plus tard, comme avec les tirailleurs sénégalais. Et évidemment, les
    épitaphes en français pour des soldats flamands étaient une infamie.
    Mais c’était en 1914. De 1940 à 1945, bien des nationalistes flamands se sont associés aux nazis pour défendre leur «cause» (alors que depuis 1930,
    il y avait des bataillons flamands et des bataillons francophones).

    Bien des Francophones sont morts en stalag ou sous la torture de ces gens.
    De cela, les Flamands ne vous parleront jamais. Pire : très récemment, le patron de la NVA (nationaliste de droite non extrémiste), Bart De Wever a cru nécessaire de faire un tout petit peu de révisionisme en critiquant les excuses que le maire d’Anvers venait de faire aux Juifs pour les exactions
    de sa police, de 1940 à 1945. (Bart de Wever s’en est excusé en petit comité devant les Juifs d’Anvers, mais a «oublié», comme il l’avait promis, de diffuser ces excuses dans la presse, suite à quoi les Juifs d’Anvers, très modérés, ont dit refuser ces excuses si privées). L’histoire n’est pas simple. L’histoire de Belgique moins encore. Alors revenons à l’actualité : il y a quelques signes qui ne devraient tromper personne, et qui sont autant de signaux d’alarme que l’ambiance complexe du pays et le double langage de certains rendent presque imperceptibles, au point qu’aucune presse ne les
    relève.

    Il y a de quoi s’alarmer. Oui : s’alarmer ! Quand tous les partis flamands, socialistes inclus votent, avec les néo-nazis antifrancophones du Vlaams Belang, un projet de loi visant à supprimer la possibilité pour les Francophones de «Boulogne» ou d’ «Asnières» d’être jugés dans leur langue ou de voter pour des partis francophones – eux qui sont installés là depuis
    quelquefois quatre ou cinq générations. (Je précise toutefois que les verts flamands se sont abstenus… mais n’ont pas voté contre). S’alarmer, quand
    les sociaux-chrétiens applaudissent avec les néo-nazis, se félicitent ensemble, pour le bon tour qu’ils ont joué aux Francophones. Ce n’est pas Sarkozy serrant la main de Le Pen, non. En Belgique, c’est carrément Bayrou qui danse la gigue avec Mégret ou Golnisch.S’alarmer! Quand le Vlaams Belang, toujours lui, veut mettre une loi à l’agenda de la chambre. Cette loi exige la séparation immédiate du pays. Le préambule de 30 pages est une véritable diatribe antifrancophone.

    Dans tout pays occidental, tous les partis démocrates voteraient contre.
    En Belgique, non : même des chrétiens démocrates flamands, des libéraux flamands, des indépendantistes démocrates flamands se croient obligés, en pleine négociation gouvernementale avec les Francophones, de s’abstenir, plutôt que de se lever d’une voix contre l’extrême-droite.
    On vous expliquera que la démocratie, en Flandre, c’est de laisser libre cours à l’expression des idées fascistes (et authentiquement fascistes) de
    l’extrême-droite au nom de la liberté d’expression. Ce sont ces mêmes partis qui, interrogés par une presse étrangère, affirment haut et fort qu’ils sont
    absolument contre une éventuelle séparation du pays.
    S’alarmer, donc, quand la complaisance envers les idées du parti néo-nazi le plus puissant d’Europe (qui n’est rien de
    moins que le premier parti au
    parlement flamand…) a inondé les cénacles et la presse. Non pas par peur de leur violence, mais par peur de l’opinion publique.

    S’alarmer quand un membre de ce parti diffuse sur son site la liste des «Mauvais Flamands», soit celle des signataires d’une pétition pour la solidarité entre les deux communautés, nom, prénom, adresse. Celui qui a connu Vichy devrait, à la lecture de cette dernière phrase, commencer à trembler. Mais bien sûr, c’est du passé, tout ça! Noir tableau que celui que je dresse là? Oui, noir, à dessein, ET par la force des choses. Mais ce sont des faits que je reprends ci-dessus, pas des discours, des simples faits, vérifiables, précis. Autre fait : en 1999, le Parlement flamand a voté une série de lois qui définissaient l’avenir de la Belgique. Ceci devrait
    convaincre : 60% de la population a décidé de l’avenir de 100% de la population, sans consulter les 40% restants.
    C’est comme si les Suisses allemands décidaient de tout et imposaient ensuite leurs décrets aux Suisses francophones. Pardon, ce n’est pas «comme si», c’est «exactement comme si».Aujourd’hui, les représentants de ce parlement «négocient» avec les francophones pour faire passer leurs décrets
    unilatéraux, qui comprennent notamment la scission de la sécurité sociale.
    Et pour mieux faire «accepter» ces idées, ils expliquent à qui veut l’entendre (et l’écrire) que c’est à l’avantage des francophones, que ceux
    d’entre ces derniers qui disent «non» les «humilient» (c’est le terme exact utilisé par Bart de Wever, président d’un des partis qui négocient le futur gouvernement avec les Francophones).

    Ils disent aussi que le Francophone est un profiteur et que Bruxelles s’enrichit de l’argent flamand. Bruxelles? 85% de Francophones, un PIB par
    habitant proche du double de celui de la Flandre. La seule vraie région riche du pays. A qui l’on ne rend qu’un quart des produits fiscaux qu’elle génère. Mais cela, on oubliera de vous le dire, parce que pour tous les partis flamands, Bruxelles, 1.200.000 personnes, dont un million de francophones, est la capitale de la… Flandre.

    Ceux qui n’auront pas compris que la Flandre veut prendre tout ce qui l’intéresse et abandonner tout ce qui n’est pas assez riche pour elle sont aveugles. Ceux qui n’auront pas considéré le décalage entre l’électeur flamand, qui se dit modéré, Belgicain, non-séparatiste, et le même, qui a voté à 65% pour des partis ouvertement confédéralistes (qui voient la future Belgique comme l’association de deux états) et à 30% nationalistes purs et durs (dont 20% d’extrême-droite), ceux-là sont des utopistes. Mais le problème de l’extrême droite est soigneusement laissé de côté dans la presse flamande autant que dans la politique.

    Mauvaise image. Oulah! La mauvaise image! Pourtant, en Flandre, c’est avéré, Le Pen fait mieux que Sarko. Et ça ne dérange personne. Tache d’huile : le journal le plus lu de Flandre n’utilise déjà plus le terme »Régions«, qui correspond à la définition légale (on peut penser que cela intéresse les journalistes). Elle utilise plus généralement le terme »états fédérés«, qui correspond à sa vision et à celle des partis.
    Or deux états fédérés sont bien deux états distincts. Une presse qui se détache à ce point de la sémantique nationale (belgicaine) ne fait plus du
    journalisme, elle fait du militantisme. J’ai bien dit »militantisme«, pas »propagande«. Je n’ai pas écrit »propagande«, parce que seuls 80% des
    journaux flamands en sont vraiment déjà là. Et pour cette dernière phrase, je reconnais que j’ai pêché : ce chiffre n’est pas vérifiable.

  5. U, mr Xhonneux, zoekt het te ver met een denkbeeldige voorstelling vanuit Frankrijk!
    Stel eens gewoon, zoals H. Broers het reeds aanhaalde, dat het de Vlamingen zijn die in Waalse gemeenten hun « rechten » gaan opeisen, hoe ver zou dan de tolerantie gaan, te vergelijken met deze die jullie nu eisen van de Vlamingen ten aanzien van de Franstalige inwijkelingen?

    Vreemd dat noch u, noch M. Henen, noch wie dan ook in franstalig België, hier eens duidelijk een antwoord op geeft. Het valt me op dat op elke blog die ik lees dit principe van aanpassing wordt omzeild door er gewoon niet op te antwoorden.

    Ik mis bij de franstaligen enorm een bepaalde mate van zelfkritiek! Men stelt zichzelf en zijn gedrag nooit, maar dan ook nooit in vraag. Het zijn altijd de anderen (i.c. de Vlamingen) die het gedaan hebben. Ik vind de Walen een erg gecomplexeerd volkje, hoor. Door naar Europa te lopen, stellen jullie je eigenlijk erg kinderachtig op. Het is zoals een klein kind dat aan de meester gaat zeggen dat hij wordt gepest. Waarom gaan de 3 faciliteiten-burgemeesters niet gewoon eerst naar de RvS?

    Voor ons Vlamingen ligt het eigenlijk allemaal veel eenvoudiger dan wat jullie zo theatraal voorstellen:

    1. U kan maar rechten opeisen voor jullie taalgenoten die in Vlaanderen wonen, in zoverre jullie deze toepassen naar jullie minderheden toe. Stellen dat Vlamingen in Wallonie geen problemen ondervinden, en dat Duitstaligen niet meer rechten opeisen, maar niet krijgen, getuigt van veel eigenwaan en pretentie!! Dat er in Wallonie vooralsnog geen problemen zijn met de minderheden, ligt aan het gedrag en de wil tot integratie, en niet aan de tolerantie van de Walen.

    2. Van zodra een franstalige zich niet volledig vrij en ongeremd als franstalige kan bewegen en leven in al zijn aspecten, is er volgens hem sprake van verknochting van zijn rechten. Een franstalige in Vlaanderen, aanvaardt niet dat hij zich binnen een andere samenleving bevindt, en dus onmogelijk volledig zich als franstalig kan gedragen. Wat aanpassing is volgens ons dan normaal. In heel de wereld snapt men dit principe van aanpassing van het individu aan de groep. Alleen binnen de francofonie snapt men dit niet: daar moet de groep zich aanpassen aan het franstalig individu. Bizarre!

    3. Ik ken de Walen goed genoeg, ik werk er dagdagelijks mee. Hun tolerantie is heel eenvoudig: ce serait en français, ou ne serait pas. Zuiver taalimperialisme!!! Pas je aan, en je wordt zeer vriendelijk bejegend in Wallonie, blijf je daarentegen je eigen taal spreken, wordt je genegeerd, en beteken je niets meer. Ik herhaal: franstaligen hebben ons Vlamingen geen lessen te spellen, wees eerst zelf taalhoffelijk!!!

    4. Veel vlamingen zijn België zoals het nu bestaat grondig beu, we willen een nieuwe staatsstructuur waarbinnen we ons beter kunnen voelen. Een van de belangrijke redenen waarom we samenleven met franstaligen beu zijn, is dat deze mensen onze taal en kultuur minachten, en vernederen. Men wil er niets mee te maken hebben, met al wat Vlaams en Nederlands is. Het is werkelijk wansmakelijk wat wij allemaal moeten horen hoe afstotelijk ons klein dialectje wel is!! Men voelt het aan als « une maladie de la gorge », ongelooflijk!! Toch zijn het juist deze mensen die niet kunnen begrijpen dat Vlaanderen meer en meer autonomie vraagt, en zijn eigen weg zoekt. Waarom toch??

    5. Er is maar één uitweg voor het voortbestaan van twee volkeren binnen één staat, met name WEDERZIJDS RESPECT. Weet dat de Vlamingen het grondig beu zijn te worden beschimpt en vernederd

  6. van alles wat u beweert. Ik heb hier – op een enkele uitzonderingen na – steeds het Nederlands gebruikt en ik heb nooit ervaren wat u allemaal zegt mee te maken tussen Walen. Ook in het dagelijks leven ben ik in Wallonië en Duitstalig België nooit beoordeeld op mijn taal of accent. Hoe anders was dat toen ik in 1984 in Leuven ging wonen!! Met mijn Hollands accent. Over minachting en vernedering gesproken. Mijn jongste broer ging in die tijd aan de universiteit van Leuven studeren en moest zijn Nederlands aanpassen aan een soort Nederlands dat je op de BRT zeker niet hoorde. Ik herinner me nog goed dat ik voor de eerste keer kennis maakte met een aantal van zijn medestudenten: die klapten helemaal dicht van mijn Nederlands. Ik heb me toen voor het eerst ernstig de vraag gesteld: wat is in godsnaam met die hoofden van kinderen uitgevreten. Die koppeling van taal aan allerlei vooroordelen waardoor een normale communicatie welhaast onmogelijk wordt is een gevolg van extreem nationalistisch denken en heel gevaarlijk. Mensen worden zo heel manipuleerbaar en mobiliseerbaar. Zie de laatste verkiezingen zou ik zo zeggen.

  7. zie nu die hollandse BM die komt klagen omdat er met haar hollands dialectje word gelachen in België! BM als ge hier komt wonen moogt ge u ook wel aanpassen hè. toch niet verwonderlijk dat de mensen hier tegen de hollanders zijn; ze willen ons gewoon annexeren

  8. Eerst goed lezen voordat u reageert. Dat accidenteke speelde toen ik nog maar justekes in Leuven woonde en de chance nog niet had gehad om ‘t Vloms te leren klappen. Met mijn ABN werd niet gelachen, maar de jongeren blokeerden mentaal, als u nog kunt begrijpen wat ik daarmee bedoel. Later, toen ik in Voeren Vlamingen rondleidde, meenden velen mijn stem te herkennen van de BRT radio. Ik sprak dus in de ogen van Vlamingen zeker geen hollands dialektje.

    Dat een underdog in een vingerknip omslaat in een super-ego dat alles wat anders is kleineert en zodoende zijn eigen ego streelt waardoor hij zich tip-top voelt, is een bekend mechanisme. Nog nooit goed afgelopen.

    Geert Wilders, vriend van Blok, wil Vlaanderen bij Nederland voegen. Ikzelf vind dat België er goed aan doet om de rijke diversiteit te behouden, ook op talig gebied.

  9. Menheer Broers,
    Kunnen u me een gemeente van Brabant-Wallon noemen waar uw Nederlandstalige vrienden meer dan 75% van het populatie vormen? De zesde gemeenten met faciliteiten rond van Bruxelles (sorry maar ik kan niet mijn stad voor 5% nederlanstaligen in het Vlams schrijven) zijn bijna alles over deze percentage. Vind je dat normaal dat 84% van de populatie van Wemmel moet de taal van 16% van de populatie leren ? Is dat logisch? Is dat normaal in onze land dat 5000 Nederlandstalige inwoners van Brussels hun eigen televisie moeten hebben en dat 250.000 Franstalige inwoners van de periferie de locaal televisie van hun stad niet kunnen zien want ze hebben gekozen in Vlaanderen te wonen ?
    Ik ben Brusselaar en mijn grootouders waren alles Vlamingen van Brussel maar gedurende de tweede oorlog mijn vader dit een Nederlandse naam had, die thuis alleen Vlaams sprak, heeft tussen twee Deutsche soldaten van school moeten vervangen want hij was in en franse school. Het was op die tijd een beslissing van de Deutsche leger die door Vlamingen extremisten werden raadgegeven. Hij werd gedurende drie jaren door een sympathiek Vlaamse onderwijzer “de franskioen” genomen. Hij had zijn voornaam verloren steeds hij Nederlands thuis sprak … Hij moest dus 10 kilometer te voet alle dagen doen toen hij 7 jaren was om in deze Nederlandse school te gaan. Hij had 5 zusters en 5 broers… Ik heb geen neef die niet Franstalig zijn. All mijn tantes en ooms werden zo vol afkeer van de praktijken van hun voorgangers met het Deutsche politie, dat ze alleen in het Frans hun kinderen hebben opvoeden.
    Ik heb ook een gemeente in het zuid van Wallonië gekend waar het bezoek van het kasteel of van de stad (de kleinste ter wereld!) is alleen mogelijk in het Nederlands. Is- dat normaal menheer Broers ? Wat zullen u doen voor daar de slimste idee van de grond gerecht moet respecteren worden.
    Ik excuseer me voor mijn slechte Nederlands en voor mijn fouten maar ik ben niet burgemeester van een gemeente waar 45% van de populatie Nederlandstalig zijn en mijn Nederland evenaart uw Frans. Als je lessen geven, laat me ook u een les geven.

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