La Francophonie perd une figure marquante du mouvement indépendantiste québécois

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Une grande âme du Québec et du Canada français, qui incarnait la définition même du PATRIOTE, s’en est allée rejoindre son créateur, me laissant l’insigne honneur de m’appeler si souvent son ami.  Hier soir, lors d’une première prise de parole en sa mémoire à la Maison Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste, l’affluence de nombreux patriotes a témoigné que le professeur d’éducation nationale Gilles Rhéaume avait beaucoup d’amis.

 
Yves Saint-Denis, M. A., Ph. D.
Président de l’Assemblée des Patriotes de l’Amérique française
 
J’avais fait la connaissance de Gilles Rhéaume en 1978 à Montréal. Nous y étions, Jules Goffard et moi, pour représenter l’Action fouronnaise naissante à la 4ème Conférence des Peuples de Langue française à Québec. 
 
Je l’avais revu en 2008 à la XVIIème Conférence des Peuples de Langue française sur les bords du Lac Beauport au Québec et aux festivités organisées à l’occasion du 400ème anniversaire de la Ville de Québec.
 
 
Je vous ai déjà parlé précédemment de Gilles Rhéaume sur ce blog.

L’ancien président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), Gilles Rhéaume, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 63 ans.

M. Rhéaume a rendu l’âme à l’Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil. On ignore la cause de son décès.

Gilles Rhéaume a été une figure marquante du mouvement indépendantiste québécois. Il a été à la tête de plusieurs organisations qui prônaient la souveraineté du Québec et la défense de la langue française, dont le Mouvement souverainiste du Québec (MSQ).

L’actuel président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Maxime Laporte, estime que le Québec vient de perdre un homme d’exception, «un de ses plus grands défenseurs».

 

Par voie de communiqué, M. Laporte a qualifié Gilles Rhéaume «d’être inspirant, passionné et profondément libre». Il souligne que «sa verve, sa maîtrise de la langue française, sa connaissance encyclopédique du monde et particulièrement de l’histoire nationale du Québec, de même que son combat courageux pour l’indépendance et la république ont fait de lui un patriote au sens véritable du terme».

M. Rhéaume a dirigé la SSJBM de 1981 à 1985.

Le chef intérimaire du Parti québécois, Stéphane Bédard, a louangé la «formidable détermination et (les) convictions profondes» du défunt. Selon lui, le nom de Gilles Rhéaume sera toujours associé à la quête de l’indépendance «parce qu’il avait foi en la capacité des Québécois à prendre leur destinée en main».

(La Presse, du 8 février 2015).