Avis très intéressant de la C.P.C.L.

vuylsteke

La Commission permanente de Contrôle linguistique a rendu un avis très intéressant puisqu’il précise que les avis et communications doivent être faits en néerlandais et en français aux Fourons, mais en plus les deux textes doivent être présentés de façon identique (c’est dire qu’ils doivent être repris intégralement, simultanément et de manière identique quant à leur présentation).

Au moment où le conseil communal vote la commande de plaques de rues faisant la différence entre le néerlandais (4,5 cm) et le français (3,5 cm), cet avis est vraiment très important. Est-ce que Broers and C° vont prendre le risque de recommencer ou de ne pas payer les fournisseurs?

 

2 réflexions sur « Avis très intéressant de la C.P.C.L. »

  1. se trompe et donne des AVIS, contrairement aux arrêts du Conseil d’Etat. Moi je suis les circulaires et les arrêts. Je ne veux pas être puni en faisant des bêtises. Et Roger, les 4.5 et 3.5 ne coûtent pas plus que les autres. Mais, ne te tracasse pas Jean-Louis car dans ton beau village de Remersdaal le caractère des lettres des Mabrouck, Popelpoel, Born, Kultjen, Graef, Billen, Reesberg, Cobus, Smidt, Rozengaerden ou Obsinnich est unique puisqu’il n’y a pas de traduction possible. Donc même pas besoin de barbouiller les plaques; sport pourtant très apprécié et encouragé par certains.
    Jean-Louis oublie d’écrire que la commission a donné raison à la commune dans le contexte de l’affichage du notaire. Petit oubli à grandes conséquences. Il oublie aussi qu’il n’y avait pas d’unanimité dans la commission. Enfin, restons calmes. Il n’y a que quelques personnes qui ont le temps d’écrite des plaintes. La toute grande majorité des habitant semble être contente. N’est-ce pas çala démocratie?

  2. Je n’ai caché à personne que la Commission n’a pas fait de reproche à la commune des Fourons dans cette affaire. C’est intégralement repris dans l’avis publié sur le site de l’Action fouronnaise.
    Huub Broers a par contre oublié que le Conseil d’État a dit dans son arrêt n° 14.241 du 12 août 1970 (celui qui parle des circulaires) qu’une interprétation stricte s’impose d’autant plus en l’espèce que la matière linguistique est constitutionnellement réservée à la loi. Venir parler de circulaires après cela, ce n’est plus un oubli, mais la négation pure et simple de la loi.

Les commentaires sont fermés.