PATRIMOINE FOURONNAIS

 

Les biens fouronnais «protégés» et les autres   

Les Fourons font l’objet d’une attention particulière de la part des autorités, comme si on voulait en faire une réserve. C’est déjà tellement vrai que, contrairement à toutes les autres communes des environs, la population des Fourons n’a pas augmenté au cours du dernier demi-siècle. Elle a même diminué et la population autochtone a été remplacée partiellement par une population immigrée, comme le démontrent les chiffres. Une formule douce d’épuration ethnique.


La Flandre a massivement investi dans l’achat de terrains dans notre commune pour en faire des réserves naturelles ou pour reboiser des prairies.


En ce qui concerne les biens bâtis, je vous propose mon inventaire:

  1. -de toutes les maisons et monuments de Rémersdael

  2. -du cimetière de Rémersdael

  3. -de tous les biens fouronnais recensés par l’Institut flamand pour la Patrimoine immobilier:

  4. Puceà Fouron-le-Comte (Ouest - en imaginant que la rue de l’Arbre et la rue du Sacristain coupent le village en une partie Ouest et une partie Est)

  5. Puceà Fouron-le-Comte (Est)

  6. Puceà Fouron-Saint-Martin

  7. Puceà Fouron-Saint-Pierre

  8. Puceà Mouland

  9. Puceà Rémersdael

  10. Puceà Teuven (et son cimetière)


Pour le classement des biens à l’intérieur de chacun des villages, j’ai adopté les nouvelles appellations de rue (parfois sottes et ridicules comme «Schietekamer», «I gen Treut», «Kromme Jong», etc. que la majorité communale flamande nous a imposées).


Dans le but de sauvegarder les biens repris à l’inventaire flamand du Patrimoine immobilier pour les générations futures, le législateur a prévu 4 conséquences juridiques pour leur inscription à l’inventaire:


  1. 1. Si vous voulez démolir un bâtiment repris à l’inventaire, vous devez demander un permis urbanistique. La commune ne peut donner ce permis qu’après avoir demandé conseil sur les valeurs patrimoniales du bâtiment (avis obligatoire, mais non contraignant, du service du Patrimoine immobilier du Limbourg).

  2. 2.Les bâtiments «hors zone» peuvent être aménagés plus aisément pour une nouvelle fonction. Une ferme abandonnée pourra, par exemple, devenir une habitation, même si le bâtiment est situé en zone agricole.

  3. 3.Les bâtiments repris à l’inventaire peuvent déroger aux normes concernant les prestations énergétiques et climat intérieur si ceci est nécessaire pour sauvegarder la valeur patrimoniale du bâtiment.

  4. 4.Dans le secteur des habitations sociales, le principe à suivre est que les frais de rénovation peuvent monter à 80 % (maximum) du prix d’une construction nouvelle de la même taille. Si les frais de rénovation montent plus haut, le bâtiment doit être démoli et remplacé par une construction nouvelle. Pour les bâtiments repris à l’inventaire, ce principe n’est pas d’application. De cette façon, les dossiers de rénovation pour des habitations sociales dans ces bâtiments sont stimulés.


Si vous avez des témoignages, des anecdotes, des histoires à raconter concernant ces biens, n’hésitez pas à me les communiquer pour compléter les publications. Je suis aussi très intéressé par vos photos anciennes éventuellement.


Page mise à jour le 15 octobre 2018 18:21