En imaginant que le village de Fouron-le-Comte soit coupé en deux par une ligne droite dans le prolongement des rues de l’Arbre et du Sacristain, on obtient une partie Ouest et une partie Est.

D’après le Dictionnaire historique et géographique des communes belges d’Eugène De Seyn (1924):

comm. de la prov. de Liège, sit. près de la limite du Limbourg hollandais, environnée de bois, de gorges et de ravins; à 22 kil. de Liége, à 8 kil. de Dalhem, à 3 kil. de Warsage et de Berneau, et à 88 m. d'alt. au seuil de l'église.

Pop. 1.225 hab. en 1924 ; Pop. en 1816: 1.387 hab.;  en 1840:  1.518 habitants. Sup. 1.335 hect.

Arr. adm. et jud. de Liége ; cant. de j. de p. de Dalhem. -- Ev. de Liége.

Terrain accidenté ; plaines et coteaux ; sol très varié ; bois, prairies et bruyères. — Agriculture et élevage de bestiaux.

Cours d'eau : le Voer et le Langwater.

Fouron-le-Comte a possédé une villa romaine, devenue plus tard maison royale des Carlovingiens, et un château qui, moyennant restaurations, a du servir d'habitation aux comtes de Dalhem, et peut-être de forteresse aux Brabançons.

Ci-devant comté de Dalhem et ch.-l. du ban dit de Fouron-le-Comte. Fouron-le-Comte était le siège d'une haute cour de justice et d'une cour féodale. Le ban dont il était le ch.-l. comprenait Aubel, Che- ratte, Housse, Mouland et Warsage. Au XIII' s., on rencontre un Daniel de Foron, chevalier, qui donna tous ses biens à l'ordre teutonique et fonda la commanderie de Fouron-Saint-Pierre.

Furonis, 878 ; Furon, 966 ; Forun, 1084.

En aout 1914, une ferme fut entièrement détruite par les Allemands, sans nécessité militaire.

Page mise à jour le 3 juillet 2014 17:30