Un radar numérique pour la police des Fourons

La police disposera d’un radar numérique, et d’un nouveau véhicule banalisé : gare à ceux qui écrasent le champignon !

A Fourons comme ailleurs, les chauffards sont dans le collimateur de la police. Et ils n’ont qu’à bien se tenir : les policiers fouronnais disposeront bientôt d’un radar de vitesse numérique. L’achat, approuvé ce jeudi par le conseil communal, qui est aussi conseil de police, sera effectué en commun avec la zone de Bilzen-Hoeselt-Riemst qui en paiera 80 %. Il sera donc disponible 20 % du temps à Fourons, qui le financera à hauteur de 13 000 euros au maximum. Utilisable dans n’importe quel véhicule, ou en installation fixe, il sera embarqué « à bord d’un nouveau véhicule banalisé », a annoncé le mayeur, Huub Broers.
L’opposition francophone a validé l’achat. Mais elle a aussi abondamment interrogé le chef de police de la zone.
L’appareil permettra-t-il aussi d’identifier les plaques d’immatriculation de véhicules volés ou non assurés ? Peu probable, a avoué Ronin Cox, « car ce type d’appareil n’est pas encore homologué en Belgique ».
Il ne servira pas non plus au repérage d’auteurs de dépôts anonymes d’immondices : « ce n’est pas sa destination », a souligné le chef de police.
Les usagers fouronnais sont-ils plus sanctionnés que les automobilistes de passage, lui a-t-il encore été demandé? La statistique n’existe pas, mais elle pourrait être recherchée, a signalé Ronin Cox.
« N’oubliez pas que de nombreux Fouronnais réclament des contrôles de vitesse plus sévères », a conclu Huub Broers. Pourvu qu’ils n’en soient pas victimes eux-mêmes ?

Philippe LERUTH dans L’AVENIR – LE JOUR du 28 avril 2018.

Des révélations sur la liste flamande

Deux listes seront à nouveau face à face à Fourons, en octobre, et, du côté flamand, le bourgmestre, Huub Broers, affiche sa volonté de rajeunir les cadres.
« Six de nos dix conseillers ont plus de soixante ans, a-t-il expliqué à des confrères néerlandophones. Mais nous avons signé une convention selon laquelle, à la fin 2021, au conseil communal seul un élu sur cinq aura plus de cet âge ».
Le coup de balai devrait concerner le mayeur fouronnais lui-même. « C’est aux électeurs de décider, concède-t-il, mais j’aimerais rester bourgmestre. Jusqu’à mes septante ans. Car, à ce moment-là, je célébrerai mes vingt ans de mayorat ». Pour être plus précis : Huub Broers affichera vingt ans de mayorat au début 2021, et fêtera son septantième anniversaire, le 5 décembre de la même année. En attendant, cap sur les élections communales du 14 octobre, avec, côté flamand, une liste Voerbelangen rajeunie, emmenée par Huub Broers, et où se retrouveront les mandataires sortants Yolanda Daems et Rik Tomsin. Plus Hilde Broers, fille du bourgmestre, qui devrait «rempiler» au CPAS, et Shanti Peerboom-Huynen, nièce du mayeur, déjà candidate en 2006 et 2012.
Les nouveaux venus se nomment Lizzy Buijsen-Baillen, 49 ans, membre de l’ASBL de l’école Saint-Joseph à La Planck;  Steven Heusschen, 35 ans, fils de l’actuelle conseillère Marina Heusschen, qui ne se représentera donc plus; Joris Gaens, 30 ans, informaticien, fonctionnaire à la Région flamande, fils de feu Willy Gaens, conseiller CPAS ; et Alicia Dodémont, 24 ans, responsable du service d’aide à l’éducation, au guichet social de l’Administration communale.
Avec l’échevin William Nijssen, à nouveau en lice, mais sans doute pas l’échevin Jacky Herens, le président du conseil communal, Jean Duijsens, et l’ancienne cheffe de groupe, Annemie Palmans-Casiers, la liste est presque complète.
« Il manque encore une femme », a annoncé Huub Broers, dans un appel sur Facebook… ■ Phi. Le.

Un article de Philippe LERUTH dans L’AVENIR-LE JOUR du 27 avril 2018.