Huub, relis Mathieu 7:3

Que dit l’évangéliste?

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil? »

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Le dernier bulletin communal montre ce tableau. Je ne conteste pas les faits, sauf qu’il ne s’agit pas du tableau des 6 premiers mois de cette année, mais des 6 premiers conseils communaux et, au moment où la publication a été imprimée, le bourgmestre aurait aussi pu y inclure les deux conseils communaux suivants du 30 août et du 30 septembre. Tous les conseillers étaient présents à ces dates et ils auraient donc tous eu une majorité de cases vertes.

Mais en fait, c’est le bourgmestre qui doit avoir une grosse carte rouge. Alors que les séances avaient généralement lieu le 3ème jeudi du mois, il a décrété, depuis qu’il est sénateur, que ce serait le mardi. Mais ce n’est plus le 3ème mardi non plus et on n’arrête de pas de varier les dates:

– 25/1: 4ème mardi

– 22/2: 4ème mardi

– 22/3: 4ème mardi

– 26/4: 4ème mardi

– 14/6: 2ème mardi

– 18/7: 3ème lundi

– 30/8: 4ème mardi

– 30/9: 5ème vendredi

– 25/10: 4ème mardi

En raison de ces fantaisies, les conseillers devraient donc être disponibles tous les jours de l’année parce que le bourgmestre pourrait avoir l’idée de les convoquer. Peut-il exiger une telle flexibilité?

Sachant que le bourgmestre s’assure de la disponibilité des membres de sa majorité avant de convoquer, on peut s’étonner de 3 absences dans ses troupes, contre seulement 6 absences dûment justifiées du côté de l’opposition: Nico Droeven et Benoît Houbiers étaient en vacances le 14 juin, tout comme Marie-Noëlle Kurvers le 18 juillet. Grégory Happart était absent le 26 avril en raison d’un deuil dans la famille de sa compagne et Benoît Houbiers travaillait à l’étranger le 22 mars et le 18 juillet. L’opposition, qui reçoit les convocations « par surprise », peut donc prouver 42 présences sur 48 pour les 8 premières séances de l’année, soit 87,50 %.

Avez-vous remarqué, en plus, que la prochaine séance du 25 octobre est convoquée pour 21 heures? Encore une nouvelle fantaisie parce que le bourgmestre n’est pas capable de se mettre d’accord avec son président du C.P.A.S. pour éviter le chevauchement de réunions entre le C.P.A.S. (bureau permanent) et le conseil communal.

La poutre est bien dans l’oeil du bourgmestre.

La commune devra se passer de 67.500 euros

Dexia.jpgOn peut lire dans un journal flamand d’aujourd’hui que l’absence de dividende de Dexia représentera un manque à gagner de 67.500 euros pour la commune des Fourons.

Selon le bourgmestre, cela représente 2 % du budget communal ou encore plus concrètement 2,3 emplois à temps plein ou 4,5 emplois de contractuels subventionnés.

Au lieu de vendre ses biens immobiliers (placement sûr par excellence), la commune des Fourons aurait peut-être fait une meilleure opération en vendant, comme la ville de Tongres, ses actions Dexia à un autre moment. Tongres a vendu ses 77.850 actions Dexia à 22,79 euros en juin 2007.

 

494,74 ha sur 5063 : la Flandre nous achète.

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L’entrée du Bois Rouge, fierté des Rémersdaelois. Vendu à la Flandre.

Après avoir annexé les Fourons en 1963 par un vote d’une majorité de députés flamands contre une majorité de députés wallons, la Flandre s’empare de la propriété des terres fouronnaises.

Grâce à une question parlementaire posée par le député Christian Van Eyken (de l’Union des Francophones), nous savons que la Région flamande a acheté 439 hectares de nos bois et 60 hectares de nos prairies.

Cela ne s’est pas fait en un jour. Les premiers 57 hectares (Bois d’Als) ont été achetés en 1989 par le Ministre Kelchtermans qui avait un collaborateur qui s’appelait Huub Broers.

Lorsque Vera Dua a acheté 271 hectares de bois communaux en 2002-2003, le même Huub Broers était le bourgmestre vendeur.

Son objectif: déposséder le fouronnais francophone de souche. Cela fait partie de sa politique d’épuration ethnique soft.

 

 

Trois nouveaux avis de la C.P.C.L.

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Aquafin avertit: il y a un danger de chute. Mais Aquafin ne le fait qu’en néerlandais. C’est évidemment une erreur. Interpelée par la Commission permanente de Contrôle linguistique, Aquafin a promis de corriger cela (avis n° 43.113). 

La société de distribution d’eau (VMW) propose de communiquer le relevé du compteur de 3 manières: carte-réponse à affranchir, téléphone ou site Internet. C’est la proposition faite dans le courrier en néerlandais. En français, il n’existe plus que la première possibilité. Elle invoque des difficultés techniques que la C.P.C.L. n’estime pas pertinentes (avis n° 43.111).

Dans un autre avis, la C.P.C.L. estime que ses avis ont une haute valeur morale, mais elle ne fait rien de plus (avis n° 43.101A)

Huub décrit par Franz-Olivier Giesbert

Huub n’a que ce qu’il cherchait. Il a décidé de faire tous les métiers en même temps : DRH du PAF, directeur des programmes des chaînes de télévision, secrétaire d’État aux Choux farcis, actionnaire princi­pal des banques flamandes, chanoine d’honneur de la basilique de Latran, imprésario de Patrick Sabatier, président des grands groupes de presse, chef de la Police nationale, sauveur des finances mondiales, pré­sident du Conseil général de Hesbaye. J’arrête là, la liste est interminable. De surcroît, il n’a cessé d’humilier, d’admonester ou de ridiculiser ses échevins, les serpillières du régime. Il a interdit à son premier échevin d’exister. Personne, autour de lui, n’a osé ouvrir la bouche, fût-ce pour le soutenir : le sheriff en chef souffre à peine les éloges.

Quand on veut être au centre de tout, on est au centre de rien. C’est la faillite d’une méthode de gou­vernement. Huub est certes l’un des meilleurs sinon le meilleur communicant de sa génération. Mais comme il ne veut pas partager le micro avec Jean Duijsens ni avec personne, son pouvoir ne parvient pas à se faire entendre par l’opinion. Il ne supporte d’écouter qu’une seule voix, la sienne. C’est pourquoi il parle tout le temps, chaque jour que Dieu fait.

Dès le premier Collège des Bourgmestre et Echevins, il a prévenu les membres du Collège, sur un ton menaçant : « On ne vous reprochera jamais de ne pas parler. En revanche, si vous parlez et que vous commettez une erreur ou dites une bêtise, avec la Présidente du Conseil communal, on saura trancher. »

Telle est sa conception du pouvoir : silence dans les rangs, c’est moi qui parle.

J’ai à peine pastiché la page 162 du livre (assassin) que Franz-Olivier Giesbert consacre à « M. le Président ».

Nouvelle victime des noms de rues

Altembrouck.JPGLe « Waals Weekblad » du 15 juillet 2011 nous apprend que les noms de rues ont fait une nouvelle victime. Il s’agit du domaine d’Altembrouck qui n’aurait pas reçu un courrier du Tribunal du Commerce à cause du changement du nom de rue.

« Made in Limburg » donne les explications du propriétaire.

Plainte pour fraude aux marchés publics

 

Les fraudes aux marchés publics englobent des infractions ou des irrégularités commises à l’occasion de l’élaboration, de l’octroi ou de l’exécution de marchés de travaux, de fournitures ou de services passés avec les pouvoirs publics. Elles consistent notamment en la rédaction et l’usage de faux documents, la perturbation de la libre concurrence, des détournements, des fraudes sur la qualité ou la quantité mise en oeuvre, etc.

Le 13ème point de l’ordre du jour du conseil communal du 14 juin 2011 portait sur l’acquisition d’une voiture pour l’administration. Il s’agissait de remplacer celle qui avait été accidentée et pour laquelle Ethias proposait un dédommagement de 7.000 euros pour l’achat d’un véhicule similaire.

CC_Auto_20110614_029_13.jpgComme tout le monde le sait, un cahier des charges ne peut pas désigner l’objet à acheter par une marque précise et un type, mais doit plutôt décrire les capacités ou caractéristiques de l’objet (cylindrée, diesel, couleur, etc.).

La description fournie par le bourgmestre Broers est toute différente: FORD 1.6 TDCI de couleur gris métallisé. Cela a le mérite d’être simple, mais ce n’est pas conforme à la loi sur les marchés publics.

On sait aussi qu’il est nécessaire de désigner au moins 3 fournisseurs possibles. H. Broers a indiqué 3 garages FORD évidemment dont l’un est vendeur pour un des deux autres qui sont concessionnaires.

Sur son site, H. Broers accuse « Retour aux Libertés » d’avoir déposé plainte chez le Gouverneur pour cette violation de la loi sur les marchés publics et il ajoute: « Proficiat dus om de Voerense handelaars te steunen met een klacht!« .

Il nous semble que la loi sur les marchés publics doit être respectée et qu’il n’y a pas qu’un seul vendeur de voitures dans notre commune, même si le vendeur désigné par H. Broers est son propre garagiste. Il y a au moins un autre garage Renault à Fouron-le-Comte et un garage Citroën à Hagelstein (même s’il se trouve juste de l’autre côté de la route sur territoire aubelois).

Pour un tel tripotage avec la loi sur les marchés publics, des échevins de Wallonie se sont retrouvés en prison. C’est ça la nouvelle gestion N-VA des communes flamandes?


Relation confirmée de fait

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Ma relation du conseil communal des Fourons du 14 juin 2011 a été confirmée de fait par le bourgmestre lui-même puisque, après en avoir pris connaissance, il m’a adressé une seule remarque: Maïke Stieners n’est plus sa collaboratrice N-V.A., mais elle est la coordinatrice de la gestion de la commune des Fourons.

Notre Sénateur-bourgmestre a en effet un nouveau collaborateur N-VA. Il s’appelle Wim Berden et il est originaire de Herk-de-Stad.

Vrai western: caravane de calèches arrêtée par le shérif

 

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Ce jour de Pentecôte, deux groupes de conducteurs de calèches se promenaient à Fouron-le-Comte. Le premier rue de Warsage sans problème avec 7 ou 8 calèches. Le second, de même dimension, s’est vu arrêté par un riverain que d’aucuns appellent le F… mais qui ici jouait au shérif. Il s’est précipité vers le cheval qu’il a tenu en affirmant au conducteur qu’ils n’avaient pas d’autorisation pour circuler en groupe.

 C’est M. X. qui menait la troupe et qui a vu brusquement un énergumène foncer vers son cheval et l’arrêter (apparemment c’était du côté de Mennekesput). Il ne s’est pas présenté et M. X. a fait claquer son fouet sur le cheval qui est parti. Le shérif a été obligé de le lâcher mais, le shérif après quelques mots aimables qu’on devine, s’est précipité dans sa voiture et est parti se mettre en travers de la route un peu plus loin tout en appelant la police locale qui est arrivée peu après toutes sirènes hurlantes.

 Là a commencé l' »entretien ». Il a dit (en français) « C’est moi le chef ici. Vous avez besoin de mon autorisation pour passer en groupe dans la commune de Fourons ». M. X. lui a répondu : qui êtes-vous?  Le shérif a répondu: « Je suis le bourgmestre et le chef de la police. M. X. a répliqué: « Je connais les lois aussi et nous sommes parfaitement en règle. D’ailleurs derrière nous il y a un panneau où les chevaux sont mentionnés comme autorisés comme les véhicules agricoles et les piétons et cyclistes. C’est vous qui êtes un inconscient car si dans le virage à l’arrière une voiture fonce dans la colonne, ce sera de votre faute. « 

A ce moment on commençait à entendre les sirènes des policiers fouronnais que le shérif avait appelés. Assez étonnamment, après l’argument de l’inconscience par rapport aux voitures à l’arrière de la colonne, le shérif a déplacé sa voiture et la colonne est repartie sans attendre l’arrivée des policiers fouronnais qu’elle n’a jamais vus.

Le règlement de police qui mentionnerait cette obligation de faire une demande pour se promener avec 7 ou 8 calèches ne figure pas sur le site Fourons.be. Par contre y figure une invitation à tout organisateur d' »événement » à remplir un formulaire de demande d’autorisation.

Ce sont des abus de droit.

La commune n’a d’autorisation à donner que pour des manifestations sur la voie publique susceptibles de perturber l’ordre public et non pour une randonnée privée par un groupe de 7 ou 8 calèches qui ne pourrait perturber l’ordre public.