Plastiques agricoles

Un nouveau règlement  est en vigueur concernant les bâches agricoles à la déchetterie.

 

Tous les agriculteurs des Fourons peuvent désormais apporter leurs bâches agricoles usagées à la déchetterie. La collecte des bâches agricoles sera moins onéreuse, puisqu’elle coûtera désormais 5 centimes d’euro par  kg. Par contre, les plastiques ne pourront y être apportés à ce tarif que pendant deux périodes de l’année.

 

La première période de collecte s’étend de mi-avril à début mai. Les plastiques agricoles pourront être apportés à la déchetterie aux dates suivantes: mardi 17, jeudi 19, mardi 24 et jeudi 26 avril ainsi que les jeudi 3 et mardi 8 mai, à chaque fois de 13 h 00 à 16 h 00.

 

La deuxième période de collecte des bâches agricoles se déroulera de mi-octobre à début novembre. Les plastiques agricoles pourront être déposés à la déchetterie les mardi 16, jeudi 18,mardi 23, jeudi 25 et mardi 30 octobre ainsi que le mardi 6 novembre, à chaque fois de 13 h 00 à 16 h 00.

 

Les bâches agricoles amenées en dehors de ces périodes ne seront acceptées qu’en tant qu’encombrant, à raison de 15 centimes d’euro par kg.

 

 

Pour faciliter votre visite, n’oubliez pas que vous devez remplir les conditions suivantes :

    Amenez les bâches en paquets manipulables de maximum 25 kg

    Séparez les bâches épaisses et les bâches élastiques

    Brossez vos bâches au préalable

    Une bâche agricole sèche pèse moins lourd qu’une bâche agricole mouillée, et son évacuation est donc moins onéreuse.

 

Si vous pouvez apporter vos bâches pendant les périodes indiquées, mais pas entre 13 h 00 et 16 h 00 ou si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à appeler Francis Debougnoux au numéro 04 38199 34.

31 mars et 1er avril: routes encombrées

Volta.jpg

Ce samedi 31 mars, nous verrons passer la course « VOLTA LIMBURG CLASSIC ». Trois passages sont prévus sur le territoire fouronnais (vers 13 h., vers 14.30 et vers 16h15). Il y aura même un ravitaillement vers 14h35 du côté du Bois Rouge.

Mais le pire est pour le lendemain avec le parcours pour les amateurs qui passeront dans l’ensemble des villages fouronnais. Ils n’ont en principe aucun privilège sur la route et doivent respecter toutes les règles du code de la route. Ils auront cependant des raisons de croire qu’ils auront des privilèges puisque les organisateurs leur auront pris 25 € de droits d’inscription. Les entreprises qui enregistrent des groupes de participants paient 75 € (+ TVA hollandaise de 19 %) par participant, de quoi se prendre pour des VIP à qui tout doit être permis.

Maastricht perd une manche contre nos communes

 

Bolland_Droeven_Bolland_20111016_011.jpg

Lors de la plantation du poirier de la Fête du Peuple fouronnais: Marc Bolland, député-bourgmestre de Blegny, Nico Droeven, ancien bourgmestre des Fourons, et Paul Bolland, gouverneur honoraire de la province de Liège.

 

Depuis plusieurs années, des communes belges, flamandes et wallonnes, accompagnent la commune de Visé dans son combat juridique contre le plan de dispersion des 14 coffeeshops du centre ville de Maastricht vers les frontières, particulièrement la frontière belge. La commune de Blegny fait partie de ces communes, est partie aux procès en cours et contribue aux frais de procédure (avocat, …). La commune néerlandaise d’Eijsden-Margraten et des particuliers comme la Dagstrand, ont également rejoint cette lutte. Pour la zone de police de la Basse-Meuse, le coffeecorner de Kobbesweg, à proximité de la Dagstrand d’Oost-Maarland, était problématique. En rapprochant de la frontière un centre de vente légale de drogue douce, c’était toute la population de la Basse-Meuse qui pouvait s’approvisionner librement avec plus de facilité.

Il est évident qu’il fallait réagir et des actions judiciaires ont donc été entamées contre la décision de la ville de Maastricht, via un avocat néerlandais.
Le Conseil d’Etat néerlandais, par un arrêt du 22 mars 2012, a suspendu la procédure engagée par Maastricht pour la délivrance de permis d’environnement. C’est la deuxième fois que Maastricht perd en justice.

Voilà une étape importante dans ce combat.

Il est à espérer que dorénavant, suite à ces échecs judiciaires répétés, les autorités de Maastricht abandonnent ce projet.

Il faut se réjouir que les autorités publiques belges aient pu, au-delà des différences, agir ensemble dans ce combat et que les résultats aillent pour l’instant dans le bon sens.

Cela ne supprimera pas le fléau de la drogue mais l’accès à l’achat ne sera pas favorisé, que du contraire.

Article extrait du site officiel de Marc Bolland.

Contrôles renforcés ce week-end

SLIM.jpg

La police annonce une grande action SLIM (pour « Safe Limburg ») pour ce week-end.

Si les Fourons font donc partie du Limbourg, nous aurons aussi droit à des contrôles renforcés entre ce vendredi à 18 heures et lundi matin à 6 heures. Il n’y aura pas seulement des contrôles concernant la consommation d’alcool ou de drogue, mais la vitesse sera également mesurée.

L’action est annoncée par la presse néerlandophone. Le site officiel de l’opération SLIM n’existe qu’en néerlandais. C’est pour cette raison que je me permets de prévenir mes concitoyens francophones.

Le site communal pourrait également se charger de la diffusion de cette information dans les deux langues, mais l’information des citoyens ne semble pas faire partie de ses missions.   

Des histoires de panneaux

Panneaux baladeurs à Hagelstein, alors que d’autres panneaux sont devenus tournants à Rémersdael et que Teuven enregistre des disparitions de panneaux.

 

 

Hagelstein_20120308_001.jpg

 Panneau bilingue à Hagelstein, sur territoire d’Aubel

Quelques jours plus tard :

Strouvenbosch_20120319_004.jpg

 Le même panneau, sans indication de distance, près de la ferme de Strouvenbosch, sur territoire fouronnais.

 

Huub Broers obéit au commissaire d’arrondissement Stassen…

 

A la suite d’un accident où une voiture s’était encastrée dans la façade d’une maison au carrefour d’Hagelstein à la limite d’Aubel et de Fourons, le bourgmestre de Fourons fit placer 3 grands et laids panneaux « gevaarlijk kruispunt/ carrefour dangereux » à l’approche de 3 des 4 branches du carrefour.

Mais le panneau placé sur la RN 608 venant de Visé était situé sur Aubel, commune francophone sans facilités linguistiques.  Suite à une réclamation fouronnaise auprès du commissaire d’arrondissement Stassen, celui-ci suggéra aux réclamants, dans un premier temps, un panneau additionnel « panneau illégal toléré par courtoisie linguistique », eu égard au danger réel de ce carrefour mais cela ne convenait pas aux réclamants fouronnais qui estimaient que les concessions de ce genre sont toujours à sens unique.

Le commissaire d’arrondissement  A. Stassen, chargé par la loi de veiller au respect des… lois, envoya dès lors un courriel (en patois local) au bourgmestre des Fourons, l’invitant à déplacer le panneau litigieux dans les 4 jours, en suggérant de le reculer d’un km, là où la commune de Fourons s’étend un peu à droite de la RN 608 en venant de Visé…

Huub Broers s’exécuta dans les 24 heures et le panneau est maintenant à un endroit où le bilinguisme des panneaux routiers est d’application…

Voilà sans doute une bonne raison de suggérer aux ministres fédéraux et au ministre Bourgeois de confier la succession d’Armel Wynants au Commissaire d’arrondissement de Verviers qui, en plus d’être commissaire d’arrondissement de Verviers, exerce déjà ces mêmes fonctions à Huy-Waremme, Liège et Malmedy (pour les Cantons de l’Est).

La commune des Fourons ne respecte pas la loi

43106_avis.jpg

Le bourgmestre des Fourons est un récidiviste

Après l’avis n° 39.019 du 24 octobre 2008 à propos du Bulletin des Adjudications, la Commission permanente de Contrôle linguistique vient d’émettre le nouvel avis n° 43106 du 9 février 2012 pour une publication dans le Journal officiel européen où, une fois de plus, la commune des Fourons n’a pas respecté la loi sur l’emploi des langues.

Le bourgmestre Broers s’est encore trompé… ou il a encore voulu nier nos droits.

CPCL_43102_20110520_005.jpg

Interrogé par Jean-Marie Ernon, président de la Fabrique d’église Saint-Lambert, maître d’oeuvre de la restauration, le bourgmestre H. Broers a prétendu que, compte tenu de la séparation entre l’Eglise et l’Etat, le maître d’oeuvre, c’est-à-dire le pouvoir ecclésiastique, n’était pas soumis à la législation linguistique et, partant, que la CPCL devait se déclarer non compétente. Ses arguments sont risibles face à la démonstration juridique de la Commission.  

A l’unanimité des voix, moins deux voix contre de membres de la section néerlandaise (2 membres du Vlaams Belang sans doute), ma plainte a été déclarée recevable et fondée: les avis et communications destinés au public des communes de la frontière linguistique doivent être libellés simultanément et intégralement en français et en néerlandais.

 

Une fois de plus, la Commission permanente de Contrôle linguistique nous a donné raison.

Ne jamais dire « jamais »

Welschenhof_20120113_012.jpg

Lorsque le conseil communal a discuté des noms de rues, une proposition avait été faite de revenir à la dénomination ancienne pour la ridicule « Clermontshofstraat ». Jamais, nous répondit-on.

Surprise: sur une affiche officielle de la commune, nous lisons maintenant « Welschenhof ». Cela nous donnera-t-il un jour une « Ferme des Wallons »?

« AC De Voor » et « CA De Voor » !

Lors de l’inauguration du nouveau centre administratif fouronnais, le sénateur-burgemeester avait prétendu que « De Voor » était du dialecte et ne devait donc pas être traduit. AC_CA_20110520_002.jpg

Mais il prétendait aussi qu’il ne devait pas traduire « AC » qui signifiait à la fois « Administratief centrum », mais aussi « Administration communale », « à la guise de chacun ».

La Commission permanente de Contrôle linguistique ne l’a pas entendu de cette oreille et, dans un avis unanime, moins une abstention d’un membre de la section néerlandaise, elle a rappelé que les avis et communications au public sont rédigés dans les deux langues dans notre commune.

En l’occurrence, dans la version française de l’affichage, doit figurer la traduction française correspondant à « AC » (administratief centrum), à savoir « CA » (centre administratif).

La commune devra donc faire la dépense d’un nouveau panneau ou d’une correction. Dépense qui aurait pu être évitée si le sénateur-burgemeester ne s’était pas entêté à vouloir imposer un nom néerlandais unique.