Quand Vanessa viole Marino Keulen

Pour justifier l’envoi des convocations électorales en néerlandais à tous les électeurs fouronnais, même les électeurs francophones qu’il connaît bien comme tels, le bourgmestre s’abrite derrière les circulaires flamandes, dont celle de son copain M. Keulen.

Une de ses employées, qui agit certainement sur ordre de sa part, ne s’embarrasse pourtant pas des règles flamandes pour écrire EN FRANCAIS à un électeur, habitant maintenant en dehors de la commune (et qui ne bénéficierait donc plus, selon Broers et ses interprétations restrictives, des facilités), pour lui dire de ne pas se déplacer pour voter, malgré le fait qu’il a reçu une carte de convocation officielle.

Plus curieux encore, la lettre ne porte pas les signatures habituelles du secrétaire communal et du bourgmestre, mais simplement « Vanessa ».

Pour dire à un électeur francophone de ne pas venir voter (de quel droit?), les fameuses règles flamandes ne sont plus d’application! Ou Vanessa violerait-elle les règles de M. Keulen sans l’accord de son patron, qui, courageusement, ne signe pas son courrier lui-même?

Le foulard et Fourons?

Beste Jean-Louis Xhonneux,
 
Ik verneem vandaag via de Belgische TV dat vrouwen verboden kan worden om een hoofddoek te dragen als zij zitting hebben in het stembureau omdat – en daar gaat het mij om – daarmee de neutraliteit van de stembureau’s in het geding kan komen. Niet alleen een neutraliteit wat religie betreft, maar ook een neutraliteit wat de opkomende partijen aangaat is vereist. De beslissing – al dan niet toelaten van een hoofddoek – wordt overigens genomen door de voorzitters.
 
Ik meen dat aan die neutraliteit ook in Voeren het een en ander hapert:
Zijn de voorzitters en de meeste bijzitters niet allen gekend als Vlaming?
Zijn de vele controleurs – afgevaardigden van de Vlaamse partijen niet allemaal  – op één na n.l. de controleur van R@L – gekend als Vlamingen?
Is de Prov. School in Voeren – het enige stemlokaal dit keer – niet gekend als Vlaams?
 
Waar blijft de neutraliteit bij de inrichting van de stembureau’s in Voeren??? 
 
Ik vind het niet in de haak dat de voorzitters, die gekend zijn als Vlamingen, in deze kwestie blijkbaar de rol van beschuldigde en rechter toebedeeld is.
 
Ik heb altijd de indruk gehad dat als je in Voeren een stemlokaal binnenloopt dat je dan Vlaams Voeren binnenloopt, vanwege het overrompelende aantal Vlamingen in funktie. Ik vind deze gang van zaken verre van neutraal en protesteer bij deze heftig.
 
Als een hoofddoek al invloed kan hebben op het stemgedrag dan heeft de juist geschilderde werkelijkheid tijdens de stemmerij in Voeren dat toch zeker!
 
groet,
Bep Mergelsberg

Les bois, les paysages et la démographie

Retour heeft altijd gefulmineerd tegen de verkoop van de bossen. Wel, die verkoop heeft één voordeel: we kregen er geld voor zonder dat de bossen verdwenen. Ondertussen stelt Retour voor om « landschappelijk waardevolle zones », « waarvan er te veel zijn in Voeren » (!!!!!) om te zetten in bouwplaatsen. Ze willen het Vlaamse bewonersgemiddelde bereiken. Dat zou betekenen dat Voeren meer dan 16.000 inwoners zal tellen. Sorry voor mijn visie op die plannen: ik vind ze immers gewoon belachelijk. Niet meer of niet minder. Er zit totaal geen visie achter en het is totaal onrealistisch. »

Cette phrase est extraite du site de notre bourgmestre. Il y critique le tract des jeunes de RETOUR @ LIBERTES, mais sa critique appelle quelques remarques:

1. « zonder dat de bossen verdwenen »: Des amis hollandais ont organisé une marche dimanche dernier et ils ont constaté que l’accès du Bois Rouge était désormais interdit par la « Vlaams Gewest ». Ce n’est pas ce que le bourgmestre a toujours prétendu.

2. Oui, il y a trop de zones d’intérêt paysager dans notre commune. Cela empêche un développement harmonieux de nos villages et les jeunes ont raison de le dénoncer.

3. Non, les jeunes n’écrivent pas qu’ils veulent la même densité démographique qu’en Flandre. Ils constatent simplement que Fourons atteint 83 habitants par km2, tandis que la Flandre est à 446 habitants par km2. Le bourgmestre écrit n’importe quoi lorsqu’il évoque 16.000 habitants pour Fourons. C’est vraiment n’importe quoi.

Comme d’habitude.

Pour qui se prennent-ils, ces huit là?

Ils sont 8. A 8, ils sont évidemment la majorité d’un conseil communal composé de 15 personnes.

 

Mais au fond, que représentent cette dame et ces 7 messieurs par rapport aux générations de gens de Teuven, Rémersdael, et Fouron-Saint-Martin qui ont constitué ce patrimoine de 274 ha 68 a 56 ca au cours des siècles au Bois Rouge, à Veurs et à Teuven?

 

Le 17 janvier 2002, le conseil communal a pris acte de la vente de 274 ha 68 a 56 ca de bois communaux fouronnais pour une somme de 5.642.962,60 € (ou 227.633.550 francs belges) au Ministère flamand de l’Agriculture.

 

Les 8 qui ont pris la décision sont 2 habitants de Mouland (Duijsens et Herens, pas un hectare en cause),  Fouron-le-Comte (Broers, Walpot et Ernon, pratiquement rien non plus), une Ostendaise de Fouron-Saint-Pierre (rien non plus), Nyssen de Fouron-Saint-Martin et Aussems de Teuven. Donc 2 représentants des villages concernés ont pris la décision. Pas un rémersdaelois n’a participé à la décision, alors que Rémersdael avait apporté un tiers de ces bois dans le patrimoine communal à la fusion.

 

En fait, avez-vous remarqué le poids de Mouland dans cette majorité communale ? Duijsens et Herens y habitent, mais Walpot et Aussems y ont leurs attaches et y sont encore actifs.  

 

Autre ironie de l’histoire : Rémersdael s’est séparé de Hombourg en 1853 à cause de ces mêmes bois. La vente des bois n’entrainerait-elle pas le retour de Rémersdael à Hombourg ?

 

Benoît me suggère une autre ironie du sort : la recette a été utilisée pour refaire la place de Mouland et peut-être celle de Fouron-le-Comte.