Roger Liebens, conseiller communal sortant, ancien échevin, donne son point de vue.

Notre groupe RAL est fier de vous présenter ses candidats pour les élections du 14 octobre prochain.

Nous nous réjouissons surtout pour les nouveaux candidats, jeunes et moins jeunes, bilingues et même polyglottes. Toutes et tous ont le même souci et désir de vivre aux Fourons « ensemble » dans un respect mutuel, peu importe la langue. D’ailleurs une grosse majorité de nos habitants a déjà exprimé ce désir par les bonnes relations de voisinage, les fêtes de quartiers, etc.

Nous ne sommes nullement surpris par la multitude de questions par nos nouveaux candidats. Surtout posées par les jeunes qui n’ont pas vécu en direct les scènes de violentes agressions dont les Fouronnais francophones ont été victimes lors de l’annexion de nos six communes au Limbourg, contre la volonté des deux tiers des Fouronnais.

Comme beaucoup d’habitants, ils ne comprennent pas que, plus de 50 ans après cette annexion, la majorité actuelle, emmenée par le bourgmestre, s’évertue à combattre tout ce qui émarge de la langue française.

Depuis 2000, les Fourons vivent sous un « régime très fort ».

Il s’est accaparé ce pouvoir grâce à la décision européenne accordant le droit de vote aux citoyens européens. Paradoxalement, le CVP (actuel CD&V) dont M. Broers était membre n’a pas signé cette loi européenne.

Notre groupe a démocratiquement accepté ce vote, malgré la perte de sa majorité.

En 2000, nous avons pris la bonne décision de ne répondre à aucune provocation venant de la majorité. Nous avons surveillé tant bien que mal que les droits de tous les Fouronnais soient respectés. En vain.

Ne trouvant plus chaussure à son pied au CD&V, notre bourgmestre (d’une commune à facilités) adhère à la N-VA, parti extrémiste oeuvrant pour la scission de la Belgique.

Quand José Happart a remis son écharpe may orale, il a négocié e.a.:

  • l’école communale francophone devient « libre » subsidiée par la Communauté Wallonie-Bruxelles
  • construction d’un centre sportif et culturel
  • achat de la ferme « ‘t Hof » à Fouron-Saint-Martin permettant d’y construire des habitations pour nos jeunes (projet ouvertement sabordé par Huub Broers)
  • subsides pour la salle Furonis avec construction en annexe de l’école francophone
  • Très Important: notre commune devient « commune à facilités » bétonnée dans la Constitution.

La Flandre veut supprimer ces facilités via différentes circulaires (auxquels notre bourgmestre a farouchement coopéré) qui sont finalement considérées comme « loi ».

Il se cache derrière cette « loi » pour e.a.:

  • instaurer le système « formulaires » non traduisibles
  • suppression du poste de commissaire d’arrondissement pour Fourons (via la ministre Homans, N-VA)
  • mettre en cause le vote séparé pour le CPAS
  • etc.
  • le manque de respect que vous allez très bientôt subir via votre convocation pour aller voter. Vous la recevrez en néerlandais. Il vous suffit de faire la demande pour la recevoir en français, car elle vous attend. Pourquoi pas les imprimer recto/verso NL/FR ?

En plus du manque de respect, la majorité actuelle ne s’intéresse pas à la sécurité des citoyens.

Quant à l’avenir de notre commune, on y « travaille ».

L’objectif de la N-VA est la séparation de la Belgique avec « frontière » entre la Wallonie et la Flandre.

Chez nous, Huub Broers en est le précurseur via e.a.:

  • refus de zones interpole avec la zone du plateau de Herve et la sonne de la Basse-Meuse. La zone Riemst-Bilzen lui convient mieux !  Où est la proximité de la police favorisant la sécurité des citoyens?
  • problèmes avec les service de secours, ambulances, etc.
  • service pompiers dépendant de Bilzen.
    En passant, rien ne nous empêche de féliciter très sincèrement nos pompiers volontaires des Fourons pour leur courage et leur dévouement. Nous dénonçons toutefois l’inconscience du bourgmestre à envoyer ces femmes et ces hommes « au feu » sans le soutien d’un responsable professionnel! Il se trouve à Bilzen!
  • dernier fait d’armes: le cas « TERRE » dont les bulles à vêtements ont dû disparaître du domaine public pour n’y laisser que des bulles d’un organisme flamand.

Tout contact de convivialité avec la Wallonie et nos communes voisines est rompu.

Notre groupe RAL continuera à mettre tout en oeuvre pour récupérer le respect et les libertés auxquels tout habitant fouronnais a droit, en particulier ceux qui veulent parler français.

Le 14 octobre prochain, nous demandons votre soutien afin de pouvoir démontrer que, aux Fourons, on peut vivre ensemble dans le respect de tout un chacun.