« Heureux » hasard ?

Un extrait de « Le Jour – Le Courrier » du 6 octobre 2018:

La photo publiée montre Jean Levaux avec une cravate. Or, pour la campagne 2018, Jean Levaux ne porte plus la cravate. Le journal en question est donc aller rechercher une photo de 2012.

R@L met Jean Levaux à la tête de sa liste

Une page va se tourner à Fourons, avec le retrait de la vie politique de José Smeets, le dernier bourgmestre francophone de la commune, de 1995 à 2000. Et après concertation interne, c’est le conseiller Jean Levaux qui a été choisi cette semaine pour conduire la liste R@L (Retour aux Libertés) aux élections communales du 14 octobre.
«C’est une lourde responsabilité», avoue-t-il.
Il l’aborde avec une expérience certaine, puisqu’il siège sans interruption au conseil communal depuis l’an 2000. Avec chaque fois un score très honorable : 428 voix en 2000 ; 511 en 2006 ; et 465 en 2012, ce qui faisait de lui le premier élu derrière José Smeets, échevin francophone depuis le changement de majorité, crédité, lui, de 668 voix.
Les autres conseillers francophones seront en principe tous repartants : Grégory Happart, également envisagé comme tête de liste, Benoît Houbiers et Roger Liebens, qui a pris le relais, en cours de mandature, de feu Armel Wynants.
On devrait retrouver sur cette liste Marie-Noëlle Kurvers, conseillère communale de 2000 à 2012. Première suppléante francophone, au cours de la présente mandature, elle s’était effacée au bénéfice de Roger Liebens, qui avait récolté une voix de plus qu’elle (345 contre 344).
L’objectif de la liste francophone sera d’au moins maintenir ses positions. Tête de liste, Jean Levaux ne sera pas nécessairement échevin de l’opposition : à Fourons, les échevins sont directement élus par la population.

Philippe LERUTH dans L’AVENIR – LE JOUR du 28 avril 2018

D’étranges convocations

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Rappelons donc que

  1. les électeurs reçoivent cette convocation en français sur simple demande
  2. les Fouronnais peuvent voter à Aubel pour le Parlement européen et la Chambre des Représentants (députés belges)
  3. les sénateurs ne seront plus élus directement (leur élection n’a donc plus lieu)
  4. les bureaux de vote sont ouverts à Aubel entre 8 et 14 heures.

Victoire du bon sens à Linkebeek

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Photo de mes archives: en 2009, à la réception du Nouvel An des F.D.F., avec Damien Thiéry, Grégory Happart, Olilvier Maingain et Nico Droeven.

Malgré son passage au M.R., Damien Thiéry est toujours « bourgmestre non nommé » de Linkebeek. Le conseil communal de la commune à facilités de Linkebeek a décidé lundi soir d’envoyer les convocations électorales en vue du prochain scrutin du 25 mai dans la langue de la personne intéressée. Il a chargé deux conseillers communaux de l’envoi de ces convocations via Bruxelles X.

Selon Damien Thiéry (MR), le conseil communal s’est basé sur la loi coordonnée du 18 juin 1966 qui le prévoit. « Jusqu’à preuve du contraire, c’est toujours cette loi régissant les règles à suivre dans les communes à facilités pour les convocations électorales qui prévaut. Tant que l’on ne m’aura pas démontré qu’une circulaire ministérielle peut interpréter la loi dans un sens contraire à celle-ci, c’est ce point de vue que je défendrai », a commenté M. Thiéry, interrogé à l’issue de la réunion du conseil communal.

On relèvera que pour faire passer ce point au conseil communal, il fallait qu’il n’y ait pas de consensus au collège, ce qui a été chose faite préalablement à la réunion du conseil, deux échevins s’étant exprimé dans un sens différent de leurs collègues.

Pour asseoir la sécurité juridique de la procédure adoptée, ces deux échevins ont également voté contre au conseil, tout comme deux conseillers, mais pour des raisons différentes.

Au total huit des douze votants présents ont voté pour la décision prise lundi soir.

« Cette décision est une victoire pour le bon sens, car les habitants ont autre chose à faire que de venir à la commune durant leurs heures de travail pour solliciter la traduction de leur convocation », a encore dit le bourgmestre.

Depuis plusieurs années, la question de la langue d’envoi des convocations électorales est au centre d’un différend entre néerlandophones et francophones.

Contrairement à la plupart de ceux-ci qui considèrent que la loi fédérale impose l’envoi de ce type de document dans la langue de l’intéressé, les flamands, comme Huub Broers aux Fourons, s’appuient sur la circulaire interprétative de l’ex-ministre sp.a Peeters qui prône l’envoi systématique de tous les documents administratifs d’abord en néerlandais. A charge pour l’intéressé qui le souhaite de demander, à chaque fois, une traduction à l’administration.

Convocations pour les élections

Un article de La Libre Belgique annonce que les convocations électorales sont imprimées en néerlandais et en français à Wezembeek-Oppem.

Interrogé à ce sujet, le Bourgmestre des Fourons m’a communiqué (par une échange de tweets – voir c-dessous) que les envois semblent déjà partis en néerlandais (il applique ainsi les circulaires illégales du gouvernement flamand et non la jurisprudence de la législation linguistique fédérale), mais que les convocations en français sont disponibles sur simple demande. 

 

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Dès que les électeurs fouronnais recevront donc leur convocation pour les élections du 25 mai prochain, il leur suffira donc de la renvoyer (selon le circuit habituel qu’ils utilisent aussi pour les factures de la société des eaux, par exemple) pour obtenir un exemplaire en français.